CONSEIL METROPOLE : Affaire 78. Réponse ODAM

La réponse de l’ODAM

Gestion des déchets : Ce sont 50 ans de mauvaise gestion des déchets par Montpellier/District/Agglo/MMM
La loi de transition énergétique pour la croissance verte définit les objectifs suivants :

  • réduire de 10 % les déchets ménagers (2020) ;
  • réduire de 50 % les déchets admis en installations de stockage (2025) ;
  • porter à 65 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique (2025) ;
  • recycler 70 % des déchets du BTP (2020).

La réalisation de ces objectifs suppose de profondes évolutions quant aux flux mobilisés et l’organisation de leur traitement.
Pour Montpellier Agglomération c’est une mauvaise évaluation et de vision des besoins. (Coûts, lieu, taille, process TMB) d’AMETYST : Il était prévu une usine au moindre coût avec «ZERO NUISANCES» et la promesse d’une réduction de l’impact environnemental. Ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui ? Les promesses n’ont pas été tenues !
Sur les affirmations de Montpellier-Métropole (Conseil de métropole, affaire 28, 27 septembre 2017) concernant la « démarche de réduction des déchets au travers d’un premier programme local de prévention des déchets pour la période 2010-2016 ». La Métropole argue que « l’objectif était de –7% par rapport à 2010 », dit que « l’objectif a été atteint puisque le tonnage des OMA n’a quasiment pas augmenté depuis 2010 alors que simultanément la population métropolitaine a crû de plus de 10% » ! Nous demandons quel est le taux réel de réduction par habitant et non globalement sur un chiffre qui varie ! Le population augmente, qui en est responsable sinon la politique de communication publique (métropole, département, région) de ces 30 dernières années visant à attirer ici de nouveaux habitants ! Ce n’est pas une excuse, il y a bien une mauvaise évaluation de la croissance démographique et de ses conséquences. Ces nouveaux arrivants paient comme les autres leurs taxes et impôts locaux.
Les usines de TMB-Méthanisation ne sont pas une alternative à l’incinération ni à la mise en décharge, et n’en diminuent pas la part, contrairement aux exigences européennes et nationales.
Les retours d’expériences des Usines de Méthanisation TMB en Europe sont très mauvais …, nous avons une étude sur les incendies. En France, des permis d’exploitation ont été annulés (arrêt de la Cour d’Appel Administrative de Bordeaux du 14/11/2017 contre la Société Vinci et le SMTD65), des collectivités territoriales ont fermé leur usine (Angers, octobre 2015, après 4 ans de dysfonctionnements, Fos suite à un incendie, …).
Le rapport de la Cour Régionale des Comptes (8 Février 2017, nous citons) épingle la gestion et le traitement des déchets de l’usine de méthanisation « AMETYST » :

  • Des coûts de construction très élevés (p. 369) : 57 M€ HT à 90,7 M€ HT actuellement (et plus ?).
  • Des préjudices d’exploitation et des avantages financiers en faveur de l’exploitant  : (pp. 369 et 372)
  • Une opacité récurrente sur les rémunérations du délégataire par l’Agglomération/Métropole :              
    10 avenants qui auront été passés avec le même délégataire et la rémunération versée par la Métropole a été de 75,2 Millions d’euros, soit deux fois plus. Pourquoi ? (p. 369)
  • Un processus industriel qui ne respecte pas les lois et normes environnementales : (voir la réponse du Ministère de l’Environnement, p. 378).
  • Une résiliation du contrat qui bénéficiait à la société Novergie, avec indemnisation, et réattribution du contrat au même délégataire : (p372) ! ?

Collecte des déchets : On constate une baisse des services avec la perte du ramassage des végétaux et la réduction à un seul jour par semaine de la poubelle grise.
Nous avons connu 3 ramassages par semaine de notre poubelle grise, le ramassage des déchets végétaux et un passage mensuel pour les encombrants. (Un meilleur service à TOULOUSE : ramassage des végétaux, des verres, 2 passages poubelle grise)
AMETYST : Son procédé de fonctionnement (ajout de fermentescibles triés et/ou de produits verts trias, en tête de processus) n’est pas conforme avec le code de l’environnement (l’article D. 543-226-1).Ce process (procédé) industriel ne respecte pas la loi environnementale qui interdit, depuis le 1er juillet 2016, « de mélanger des biodéchets triés par leur producteur ou détenteur avec d’autres déchets n’ayant pas fait l’objet d’un même tri ». La valorisation électrique annoncée ne tient pas compte de la consommation nécessaire à AMETYST, soit 50% de l’énergie produite.
Un procédé qui produit un triple gaspillage pour la création du compost : Pour la création de ce compost il a été nécessaire de diluer des produits verts et d’ajouter des bio-déchets triés à la source alors que ces mêmes produits fermentescibles et les produits verts seuls auraient pu être valorisés indépendamment. Elle fausse également le tonnage des entrants (déchets). Il faut y ajouter également les frais de main d’œuvre et les transports de ces matières végétales.
Les « grands » pays qui produisent les deux-tiers du compost européen exigent une bien meilleure qualité pour leur agriculture : Autriche, Belgique, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni.
Qui va utiliser le compost fabriqué à partir d’un tri mécano-biologique ?
Il y a déjà un « NON » de la part des organismes de certification de l’agriculture biologique.
Le bon sens voudrait que l’agriculture raisonnée refuse aussi un tel amendement afin de conserver une image de transparence auprès d’un public averti.
La norme NF U 44-051 (d’AMETYST) sur le compost produit est donc loin de protéger les sols et la santé. Elle n’est pas assez exigente.
La loi Royal prévoit « la généralisation du tri à la source des biodéchets » pour tous les habitants d’ici 2025. Et elle en déduit que « la création de nouvelles unités de tri mécano-biologique », autrement dit de TMB, deviendrait « non pertinente » et devrait donc être « évitée.
Les odeurs : Les plaintes pour le recensement des odeurs sont à 234 au 26 Septembre 2017.
         Elles sont plus nombreuses depuis l’été.
 Les problèmes de la Décharge de Castries: La capacité de la décharge de Castries était estimée à 475 000 tonnes (soit 83 000 tonnes par an sur 5,5 ans). Or, un peu plus de 2 ans après sa mise en fonctionnement, 168 300 tonnes d’ordures y seront déjà été enfouies.
La création d’un nouveau casier (le n°2) qui devrait permettre d’enfouir 415 000 tonnes représentant 460 000 m³ de déchets sur une hauteur de 30 mètres de haut avec l’incertitude qui pèse sur le risque de saturation prématurée du centre de stockage de Castries lié au surplus de déchets en provenance de l’usine de méthanisation AMETYST compte tenu des dysfonctionnements constatés depuis sa création.
 Pour une meilleure gestion des déchets :
Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire et urgent de développer une gestion « ZERO GASPILLAGE tendant vers ZERO DECHET ». Réduire de 40% la quantité de nos déchets sur 3 ans est possible et réalisable, encore faut-il le vouloir, sans cadeaux inconsidérés ! Il est donc nécessaire d’impliquer les citoyens dans le geste de tri à partir de la Redevance Incitative qui tient compte de la production de déchets réellement produite dans chaque foyer (et non sur un calcul forfaitaire sur « une valeur locative ») et valoriser les bio-déchets indépendamment des procédés du tri mécano-biologique.
La pesée systématique des déchets sur un mois a permis de démontrer que nos foyers produisent tous significativement moins de déchets que la moyenne nationale, dans un ordre de grandeur allant de 1,5 à plus de 13 fois moins ! Mais nous avons le taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères le plus élevé de France.
La ville de San Francisco valorise 80% de ses déchets, elle a été présente à la foire de Montpellier cette année (octobre 2017). Mais rien sur son stand n’évoquait sa performance en matière de déchets. Pourtant, nous avons cherché ! S’il y avait quelque chose sur les déchets, c’était bien caché !
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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Q/R : le mélange des déchets triès par ailleurs

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A Montpellier se pose le problème du mélange de déchets triés par ailleurs.

Nous ne lâchons rien s’agissant du mélange des biodéchets qui se pratiquait dans l’usine « Amétyst  ». Rien sur cette super-réalisation dite « écologique  » dont les promesses n’ont pas été tenues et pour laquelle des sommes folles ont été dépensées pour corriger les défauts congénitaux. Nous avons dénoncé cette gabegie, confortés par deux rapports de la Cour des Comptes qui n’ont été suivis d’aucune sanction (pas de traduction devant les parquets chargés de réprimer les avantages indûs).

Les contribuables de l’Hérault se sont tus, nous sommes encore les seuls avec le CIDES34 à remuer le fer dans la plaie, sans succès.

Notre attention a été attirée par un document pointé par le mensuel « Déchets Infos » n° 130 du 24 janvier 2018 (ça vient de sortir). L’association « Méthéor  » a tenu le 7 décembre 2017 ses 12e états généraux sur « Les performances de installations de méthanisation des déchets ménagers en France  », exposé de M. Marc BEROUD. Ce document intéressant classe les installations de méthanisation de déchets ménagers en France en 2017 en quatre catégories :

  1. Cat. 1 : Sur biodéchets,
  2. Cat. 2 : Tri poussé en amont digesteur,
  3. Cat. 3 a  et Cat. 3 b : Tri en amont du digesteur, 3a étant du stabilisat en aval digesteur et 3b tri aval digesteur, production de compost normé
  4. Cat. 4 : Tri minimum.
  5. CSR. : combustible solide de récupération, essentiellement à brûler (combustible).

Montpellier Méditerranée Métropole est côté, en partie, Cat.2 et Cat. 3 suite « au travaux »(sic)  2015. Nous ne produisons pas de compost normé !

Quoi, comment ! Nous sommes en 3e catégorie selon Méthéor, en partie en cat. 2. Nous ne sommes pas les premiers ? Comment ? Rien à voir avec la Métropole Européenne de Lille (Sequedin, 59) qui est en catégorie 1 sur biodéchets !

A Montpellier la surdouée, on ne fait pas assez appel au tri citoyen ! Brûler, incinérer sont la pire des choses pour le bilan climatique des gaz à effet de serre (GES) : 1 tonne de déchets incinérés = 1 tonne de CO2 rejeté ! Nous alimentons aussi l’incinétateur Ocréal de Lunel-Viel !

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le compostainer Schaëfer existe, je l’ai vu et touché

Nous prions nos aimables visiteurs et lecteurs de bien vouloir nous excuser si les liens ne fonctionent pas s’agissant de documents anciens.

Merci de votre compréhension

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Oui, Messieurs de la Métropole, le compostainer Schäfer existe et ça marche !  Voyez le site SCHÄFER, société française.
Où ? Dans le territoire du SMICTOM de Coulommiers, à Lescherolles, près de la Ferté-Gaucher (Seine et Marne) ! En région parisienne, où je l’ai vu et phorographié le dimanche 29 juillet 2018, dans le jeu de 3 conteneur à déchets, dans l’entrée du jardin d’amis chez lesquels j’étais en visite.
Le voici en compagnie de ses deux collègue, ci-dessous

Tri des biodechets

Et dans la rue, sur la voie publique, un produit conteneur de chez Schäfer :

Vue de près : Schafer

Réfléchissez, Messieurs de la Direction de la Prévention des Déchets, avant de juger ce qui ne vous plait pas.
Quelle preuve pouvez-vous nous donner que celà ne marche pas ?

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Amétyst : Enquête Utilité Publique dix ans après

Cet article publié en 2017 a été revu en 2022. Les personnalités qualifiées se sont évaporées du pausage audio-visuel de Montpellier.

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Le constructeur

Nous allons arriver bientôt au 10e anniversaire de l’unité de méthanisation « Amétyst ». Nous parcourons le rapport de la commission d’enquête rédigé par MM. Paul Llamas (Président), MM. Jean Breuil et Jean-Claude Corp (3 avril 2006 reçu en Préfecture le même jour. Ce trio d’enquêteurs a pris la lourde responsabilité,de donner un avis favorable à cette réalisation dont deux rapports de la Cour des Comptes sont éloquents, le dernier (janvier 2017) ayant qualifié la réalisation de « fiasco économique et technique ». dont la naissance a été difficile, un pari technique, une usine prototype.

Nous espérons que le trio enquêteur passe des nuits bien tranquilles et jouit d’une retraite bien méritée, chacun dans sa ville respective. Ils seront certainement invités à participer aux festivités de l’anniversaire de leur chère usine (on ne les a pas vus !). Ils ont su exploiter les avis émanant de « personnes qualifiées » qui leur ont écrit. Que sont devenues ces personnes ?

1 – Les personnes dites « qualifiées »

1.1 – M. Christian DUPRAZ

Chrisian DUPRAZ, Ingénieur des Eaux et Forêts Chercheur en Agroforesterie pensait que « le projet, solide et cohérent, sera un exemple et une référence. ». Il faudra l’inviter aux célébrations du 10e anniversaire. Ou à une visite de ce projet réalise (outais christian-christian outais ?).

1.2 – M. Paul TCHEN

Paul TCHEN, biochimiste et biologiste, ancien chercheur à l’INSERM a disparu des références du moteur de recherches Google ! Qu’est-il devenu lui qui affirmait que le procédé « n’entraîne aucune pollution pour le voisinage, produit de l’énergie et du compost et présente un coût -tant en investissement qu’en fonctionnement- braucoup moins important qie l’incinération. ». Il faudra l’inviter aux célébrations du 10e anniversaire, si on le retrouve.

1.3 – M. Michel CHASTAING

Michel CHASTAING, Ingénieur du Génie Rural, des Eaux et Forêts exprime lui aussi son admiration pour le projet. Il semblerait qu’on retrouve sa trace actuellement à Clapiers, dans le groupe municipal. Il faudra l’inviter aux célébrations du 10e anniversaire.

1.5 – M. LETOURNEUR

LETOURNEUR est le Directeur Général des Transports de l’Agglomération de Montpellier (TAM). Il pense le projet indispensable pour en finir avec la décharge du Thöt. Nous sommes bien d’accord. Il exprime que « le personnel conduit les bus au gaz naturel de ville (GNV) sans problème depuis plus de 5 ans. Il espère pouvoir utiliser le biogaz issu de l’usine pour alimenter ses bus en carburant. »

Nous constatons qu’il espère toujours ! 10 ans après, aucun bus de la TAM ne roule au biogaz d’Amétyst ! Qu’attend-il ? Son nez, comme celui de Pinocchio devrait s’allonger ! En circulant dans Montpellier, on peut admirer l’arrière des bus bleus avec la mention « Ce bus roule au Gaz Naturel de Ville » !

Nous laissons de côté l’avis du 5e, M. Patrick CECCOTI, président de la Fédération du Bâtiment qui vante les mérites du plan départemental d’élimination des déchets, plan aujourdhui caduc.

Il convient de noter que les personnalités qualifiées sont celles dont les avis vont dans le sens favorable à l’enquête. Les opposants ne sont pas qualifiés !

2 – Les opposants à  l’usine : non-qualifiés !

Les avis défavorables à l’usine sont classés en paquets. Nous notons à la page 13 l’avis du Président de l’ODAM.

2.1 – Avis du Président de l’ODAM

Les personnalités qualifiées sont décrites avec leurs qualités. Les opposants, non !

Raymond GIMILIO, Président de l’Observatoire des Déchets de l’Agglomération de Montpellier est pourtant qualfié : Ingénieur de recherches du CNRS retraité, ancien chargé de mission détaché au Ministère de l’Environnement (services centraux, Paris, 1980-1996). L’ODAM compte dans son CA un Ingénieur des Arts-et-Métiers, M. Michel AVEROUS, un Directeur de recherches du CNRS, un Docteur en Pharmacie, écotoxicologue et autres personnalités qualifiées, des citoyens honorables ! Un hic, ces gens là ne vont pas dans le sens souhaité du Maître des destinées de Montpellier !

Je me permets és-qualité de nuancer le propos du trio enquêteur dans la mesure où effectivement l’ODAM a fit part de son opposition mais en soumettant une solution alternative qui est bien rapportée :

  • fermeture et réhabilitation de la décharge du Thöt,
  • mise en place d’un système généralisé de tri de proximité (des non-fermentescibles) avec un plan de réduction des déchets à la source,
  • la constitution d’une unité hybride tri/compostage accéléré,
  • la construction d’une ou deux unités de méthanisation modestes pour le traitement des fermentescibles triés à la source,
  • la mise en place sur chaque site d’une petite unité d’incinération,
  • la mise en place préalable et urgente, d’un organisme de contrôle indépendant.

Cette solution est jugée « filière … séduisante mais manque de réalisme pour la Commission d’enquête. ». N’en déplaise au trio enqêteur, c’est le schéma de la filière suisse vue objectivement et non à travers le prisme déformant des désidératas du maître de l’Agglo qui veut son usine de méthanisation-TMB, sa solution industrialisée du TMB.

Nous souhaitions une solution à la suisse, pas plus de 15.000 tonnes/an par unité, méthanisation de biomasse (déchets verts) comme structurants des bio-déchets collectés à la source !

2.1.1 – Le Plan Régional de Prévention et de Gestion des déchets

La solution qui manquait de réalisme pour ces messieurs, en 2006, est d’actualité dans le PRPGD en voie d’élaboration pour la région Occitanie-Midi-Pyrénées qui englobe actuellement l’ancienne région Languedoc-Roussillon si chère à feu Georges FRECHE ! Le tri à la source devra être généralisé, plus de 3e casier à la décharge de Castries, plus de 2e four à OCREAL-Lunel !

2.1.2 – Depuis 2006 : le TMB

Le TMB n’est plus d’actualité en 2018. Le concept de tri à la source (jugé non réaliste en 2006) ne reçoit plus de subventions publiques, les associations de protection de la nature et de l’environnement sont montées en puissance et condamnent le procédé. Le tri (ou traitement) mécano-biologique des déchets, la solution industrielle vantée par notre trio enquêteur est unanimement condamné et ne servira plus qu’a produire du CSR (combustible solide de récupération). Le compost issu du TMB d’ordures ménagères dites résiduelles ne doit plus recevoir le nom de compost ! Il contient du plastique !

2.1.3 – Devenir des installations de TMB

Le trio enquêteur cite un certain nombre d’installations lui servant d’exemple :

  • 135.000 t/an de déchets à La Rioja (Espagne) avec le procéde de méthanisation Kompogas,
  • 210.000 t/an de déchets à Cadix,
  • 300.000 t/an à Barcelone,
  • projet de l’Agglomération de Paris (Romainville) pour 350.000 t/an (retoqué par la justiceen 2017)

Il faut remarquer que :

  • Ecoparque de la Rioja (téléchargez le document descriptif) : c’est l’exemple typique de l’usine qui était en construction en 2006 par Vinci-Environnement, usine située loin de toute agglomération, en pleine campagne et ne comportant que deux digesteurs Kompogas. Nous avons en vain cherché sur Internet qui était son constructeur ! Pfuit ! Envolé ! Le « Gobierno de La Rioja » a effacé toute référence au constructeur-intégrateur (Vinci-Environnement) pour ne garder que la référence « biometanizacion Kompogas ». On peut s’interroger sur ce silence vis-à-vis de la société leader du groupement de constructeurs Vinci-Environnement qui donnait comme référence une usine en construction sans retour d’expérience en 2006.
  • Cadix, on ne sait trop ce qui s’y passe ?
  • Barcelone : des pannes à répétition sur ces installations qui n’utilisent pas le procédé Kompogas,
  • Romainville (Paris) : devant le soulèvement des associations, projet de TMB abandonné.

D’autres projets ont été abandonnés ou contrariés en France (nous ne prétendons pas à l’exhaustivité) :

  • Usine de Fos-sur-Mer : Centre de traitement multifilères situé dans la zone industrialo-portuaire, mis en service en 2010, recevant 1.100 tonnes/jour environ (440.000 tonnes/an). Un incendie se déclare le 2 novembre 2013 au sein de l’unité de valorisation organique. Le site est en reconstruction.
  • Biopole d’Angers : depuis des mois (16/4/2015), une bataille judiciaire oppose l’agglomération et Vinci-Environnement (usine jumelle de Montpellier-Amétyst, procédé biométhanisation Kompogas).L’exploitant (Geval, groupe Véolia) a fermé l’exploitation en attendant un réaménagement.
  • Projet Tarbes – Bordères-l’Echez : un projet d’usine (UTV) est lancé en 2014 (1er octobre). L’arrêté d’exploitation est cassé par la Cour d’appel administrative de Bordeaux.

Le temps se couvre pour le traitement mécano-biologique ou le tri mécano-biologique ou le pré-traitement mécano-biologique : il n’a plus d’avenir, la loi de transition energétique lui réserve un enterrement de première classe !

2.2 – Vendre la peau de l’ours …

Le trio enquêteur répond aux inquiètudes exprimées par l’association « Paillade-Mosson » sur l’augmentation du trafic routier (page 14). Il faut rappeler que les enquêteurs  mettent en avant « des préoccupations économiques (limitation des distances de transport) que ‘environnement (pollution des camions et consommations supplémentaires d’énergie pour parcourir des distances inutiles) ». Ils ne soulignent pas que leur projet est l’envoi des déchets traités par la future usine vers un projet privé (SITA-Environnement) déclaré projet d’intérêt général (PIGE) prévu à Fabrègues, à une dizaine de kilomètres vers le sud-ouest. Devant la réaction unanime d’une population indignée et la lutte de l’Association des Gardiens de la Gardiole, le projet est gelé puis suspendu pui retiré. Il n’y aura pas à Fabrègues de décharge.

La cible disparue, il faut envoyer les déchets à l’ISDND de Castries, au nord-est de Montpellier, à une trentaine de kilomètres, réalisant ainsi ce que les enquêteurs ne voulaient pas : « Une localisation au nord de l’Agglomération aurait occasionné un supplément de transport, coûteux et polluant. ». Nous les avons les distances inutiles et la traversée de l’agglomération du sud-ouest vers le nord-est ! Les enquêteurs ont mal calculé, ils ont vendu la peau de l’ours Fabrègues avant qu’il n’ai été …

2.3 – Mettre ses déchets chez ses voisins

Les commissaires font part du souci de Montpellier-Agglomération (Montpellier-Métropole) de prendre une part des déchets ! Ils soulignent « Valeur d’exemple, donnée par la ville de Montpellier, à qui l’on a souvent reproché de se débarrasser de ses déchets chez ses voisins. ». Rien de changé sous les cieux. Ça continue !

Les Riverains de l’Usine se plaignent des odeurs ! L’usine est passée de 203.000 tonnes/an à 130.000 tonnes/an et déverse une quantité impressionnante de déchets chez ses voisins, à Castries-Carrière GSM. Un premier casier a été empli ras bord de déchets dits ultimes (ils fermentent encore). Un 2e casier approche de sa fin dans un an et demi. Les déchets puent atrocement et fermentent. Montpellier déverse sa m … ! ches les autres ! Rien de changé  sous le soleil de Montpellier-la-surdouée !

Que faire ?

3 – Zéro déchets, zéro gaspillage

En 2016, une conférence de Zero-waste-France se tient à Castries puis à Montpellier. Le Ministère de l’Environnement lance un appel à propositions « Zéro déchets, zéro gaspillage ». Fin 2017, le Conseil régional se voit confier la compétence pour organiser le Plan régional de prévention et d’élimination des déchets (PRPGD). Montpellier a perdu son statut de capitale régionale bien que certains services aient été maintenus à Montpellier. Le centre des décisions est maintenant à Toulouse où siège l’assemblée délibérante sous la présidence de Mme Carole Delga entourée de conseillers écologistes. Aucun des délégués ne représente le parti politique sur lequel le Président de Montpellier-Métropole s’appuie ! Fâcheuse situation.

Un collectif d’associations citoyennes, le CIDES34 s’est constitué le 7 janvier 2017, fruit du rassemblement de plusieurs associations et collectifs citoyens. Ce collectif a des membres dans les Commissions de suivi de site (CSS, successeurs des CLIS).

La politique déclarée lors d’une session régionale destinée à la préparation du PRPGD annonce clairement (Mme Agnés Langevine, vice-Présidente du Conseil régional représentant Mme Carole Delga, Présidente) l’objectif de ««Zéro déchets, zéro gaspillage»» et l’abolition des plans départementaux des déchets qui seront remplacés par le PRPGD. La fermeture du 2e four d’OCREAL est actée comme la non mise en place d’un 3e casier à Castries.

Montpellier-Métropole ne s’émeut pas ! On ira déverser ailleurs notre m… ! Nous ne saurons, à 2 ans des élections municipales laisser passer une telle irresponsabilité ! Montpellier-Métropole doit effectivement mettre en place une véritable politique de prévention des déchets (diminution en poids et en volume), le tri citoyen à la source et la mise en place d’une Redevance incitative en remplacement d’une Taxe (encouragement au laxisme).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Amétyst : métrologie des odeurs et conséquences

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Info

Nous citons l’étude RECORD : « Pollution olfactive, sources d’odeurs, cadre réglementaire, techniques de mesure et procédures de traitement : état de l’art . Rapport final, mars 2006, Auteurs J.R. Fanlo (LGE-Mines, Alès) et J. Carré (LACE – UCBL1» 236 p. n° 03-0808//0809/1A et sa synthèse.

Selon la synthèse (pp. 3-4) « la méthodologie d’approche d’un problème d’odeur doit envisager la mise en œuvre de méthodes d’analyse physico-chimique et sensorielle. La caractérisation analytique qualitative et quantitative d’un effluent malodorant fournit les éléments nécessaires aux choix et dimensionnements d’une installation de traitement et permet de réaliser le suivi des performances du traitement mis en œuvre. Le contrôle de la réduction de la nuisance nécessite la connaissance de l’abattement d’odeurs mesuré au moyen d’une approche sensorielle. ».

Vous avez bien compris ? 10 ans après ça pue toujours et la direction de l’usine patauge toujours, de CLIS en CSS !

Nous avons trouvé une définition intéressante sur le site du SIAAP « Une unité d’odeur par m3 d’air marque le seuil de perception olfactive exprimé par un échantillon de population ».

Selon un spécialiste de la mesure des odeurs, l’entreprise ODOTECH « Rappelons que 1 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population perçoit l’odeur ou seuil de perception. En général, 2 à 3 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population reconnaît l’odeur ou seuil de reconnaissance. Dans de nombreux cas, 5 u.o./m3 correspond à un niveau d’odeur où 50% de la population discerne l’odeur ou seuil de discernement. Il s’agit du seuil à partir duquel la majorité des individus sont en mesure de différencier, discriminer, juger et apprécier une odeur. Il serait plausible que les plaintes d’odeurs surviennent habituellement lorsque ce niveau olfactif est atteint. De plus, 10 u.o./m3 correspond à une concentration-odeur qu’il faut diluer 10 fois avec de l’air inodore pour atteindre un niveau où 50% de la population perçoivent l’odeur.  ».

1 – Quelle relation avec Amétyst 

1.1 – Affirmations du rapport de DUP Llamas-Breuil-Corp (3 avril 2006)

Lors de l’enquête d’utilité publique menée en 2006, nous lisons à la page 6 une référence à l’arrêté du 12/02/2003. Cet arrêté limite à 5UO/m3 le seuil de nuisance maximale communément admis plus de 44 heures dans l’année, dans un rayon de 3 km.

Les rédacteurs-enquêteurs stipendiés par le demandeur (l’Agglo) nous affirment que les prévisions d’une étude par modélisation (non référencée ?) « la valeur de 2UO/m3 est centrée sur le site et n’a aucune sur les habitations ni les entreprises de la ZAC. A fortiori, quelles que soient les prévisions météorologiques, la concentration d’odeur calculée hors du site ne dépassera pas cette valeur. ». Quelle audace ! Une parole d’évangile ! L’ordinateur (le modèle mathématique l’affirmait en 2006). Et maintenant ? Un prix Pinocchio ?

1.2 – Etat des lieux en 2018

Plus de 10 ans après la construction de l’usine, où en est-on ?

Ce serait un euphémisme que de dire que les riverains sont satisfaits des affirmations des commissaires enquêteurs !

C’est un ras le bol généralisé contre les odeurs, exprimé depuis 2008, de CLIS en CSS. Cause toujours !

1.3 – Que faire ?

Les représentants des associations à la CSS vont frapper un gros coup de grosse caisse à la réunion du 6 juin prochain (Paukenschlage !). Où en est-on exactement des recommandations béatement optimistes du trio enquêteur (rémunéré légalement par la collectivité demandeuse) ?

Les autorités peuvent menacer, un 3e biofiltre  a été mis en place, sans succès : ça pue toujours autant ! Les enquêteurs se sont ils trompés, ont-ils été trompés ou ont-ils été complaisants ? Dix ans après, on est en droit de se poser la question.

2 – L’étude d’impact des odeurs

Le problème des odeurs désagréables est connu depuis le 1er empire où Napoléon légifère par « décret impérial du 8 octobre 1810 relatif aux manufactures et ateliers qui répandent une odeurs insalubre ou incommode. ». Le problème ne date pas d’hier comme l’indique le décret.

2.1 – L’étude par modélisation

La modélisation fait appel à l’informatique qui fait dire à ses utilisateurs «c’est l’ordi qui l’a dit». Toute étude se doit de répondre à certains questions.

2.2 – Qui a fait l’étude et comment ?

Le trio enquêteur ne cite pas ses sources. On sait seulement qu’il s’agit d’une « modélisation ». Tout bon informaticien sait qu’on peut faire dire n’importe quoi à un modèle sauf si :

  1. Quel est le nom de l’organisme qui a fait l’étude ?
  2. Avec quel modèle et sur quel ordinateur ?
  3. Quelles sont les données qui ont servi à calibrer le modèle ? (ce dernier point est important).

Comment peut-on affirmer le chiffre de 2 UO/m3 sur le site de l’usine et affirmer que cette étude affirme qu’il n’y a « aucun effet qur les habitations ni les entreprises de la ZAC. A fortiori, quelles que soient les conditions météorologiques, la concentration d’odeur calculée hos du site ne dépassera pas cette valeur. »

Une affirmation péremptoire destinée aux autorités qui ont gobé le morceau ! Dix ans après, il n’est pas sûr que le même modèle nourri des milliers de plaintes (la vérité terrain) donne les mêmes affirmations ni qu’un autre modèle bien contrôlé par les citoyens riverains n’aille contredire le trio enquêteur.

Sauf erreur ou omission de notre part, il n’y a pas d’autre mention dans le rapport du trio enquêteur. Nous découvrons annexé à leur rapport les pages 18 à 22 du « Mémoire en réponse » rédigé par Montpellier-Agglomération qui fait état d’une étude INERIS (confiée semble-t-il au BURGEAP) mais non référencée par le trio enquêteur. Il s’agit du document « Analyse critique du volet gestion des odeurs du DDAE de l’unité de méthanisation » (INERIS – DRC – 74163 – AIE n° 0070 -KAD / FTO) par Karine Adam, Serge Collet, Frédéric Tognet et Jérémie Domas. Est-ce là l’étude qui a appuyé les conclusions du trio ? Aucun autre lien ne l’établit.

2.3 – Etude des résultats des simulations du rapport INERIS-BURGEAP

Aux pages 20-21, nous trouvons un avis nuancé de l’INERIS.

Nous citons « Il serait bien de rappeler ici que la modélisation n’est qu’une approximation de la réalité et qu’elle est par conséquent soumise à une marge d’erreur dûe aux incertitudes du modèle et des données d’entrée. La proximité de certaines habitations au vu de ces marges d’incertitude devrait induire une note de pondération des résultats de simulation. » ! ! !  Que ces messieurs du trio enquêteur n’ont pas pondéré leur jugement et modéré leur enthousiasme qualificateur ! On ne comprend pas qu’ils aient omis cette modération de l’INERIS !

A la page 21, l’INERIS en remet une couche : « Ces écarts peuvent être importants et montrer la possibilité d’un dépassement de seuil alors que la seule étude des concentrations moyennes ne le montre pas. ». Dix ans après, les faits viennent rappeler que dans le calcul de moyennes, le même chiffre peur représenter des dispersions totalement différentes avec des écarts importants ou faibles. C’est pour celà qu’on devrait TOUJOURS donner une moyenne avec son intervalle de confiance et comparer deux moyennes avec un test de Ki2 !

La conclusion du rapport (§5.4) est plus incisive : « L’INERIS émet néanmoins une observation sur l’importance des fluctuations de concentration pour la problèmatique des odeurs, et sur leur traitement dans l’étude. Une note d’explication est rédigée en annexe. ». Cette note a-t-elle été volontairement ignorée par le trio enquêteur ?

Enfin, conclusion de la conclusion : « Enfin, il aurait été judicieux de rappeler les incertitudes dues à la modélisation notamment en raison de la relative proximité des riverains au site. ».

Une belle leçon qui, 10 ans après, face à vérité terrain, montre qu’en matière d’environnement le mensonge ne pais pas. Nous décernons le bonnet d’âne au trio des enquêteurs  autistes, menteurs par omission !

2.4 – L’application stricte de la réglementation

L’application stricte de la réglementation pourrait permettre de faire fermer par autorité administrative voire judiciaire ce monstre mal conçu dans lequel son exploitant actuel injecte des sommes conséquentes (10 M€ ?). L’amputation chirurgicale s’impose. Que faire d’autre, quelles solutions ?

3 – Zéro déchets, zéro gaspillage

En 2016, une conférence de Zero-waste-France se tient à Castries puis à Montpellier. Le Ministère de l’Environnement lance un appel à propositions « Zéro déchets, zéro gaspillage ». Fin 2017, le Conseil régional se voit confier la compétence pour organiser le Plan régional de prévention et d’élimination des déchets (PRPGD). Montpellier a perdu son statut de capitale régionale bien que certains services aient été maintenus à Montpellier. Le centre des décisions est maintenant à Toulouse où siège l’assemblée délibérante sous la présidence de Mme Carole Delga entourée de conseillers écologistes. Aucun des délégués ne représente le parti politique sur lequel le Président de Montpellier-Métropole s’appuie ! Fâcheuse situation.

Un collectif d’associations citoyennes, le CIDES34 s’est constitué le 7 janvier 2017, fruit du rassemblement de plusieurs associations et collectifs citoyens. Ce collectif a des membres dans les Commissions de suivi de site (CSS, successeurs des CLIS).

La politique déclarée lors d’une session régionale destinée à la préparation du PRPGD annonce clairement (Mme Agnés Langevine, vice-Présidente du Conseil régional représentant Mme Carole Delga, Présidente) l’objectif de ««Zéro déchets, zéro gaspillage»» et l’abolition des plans départementaux des déchets qui seront remplacés par le PRPGD. La fermeture du 2e four d’OCREAL est actée comme la non mise en place d’un 3e casier à Castries.

Montpellier-Métropole ne s’émeut pas ! On ira déverser ailleurs notre m… ! Nous ne saurons, à 2 ans des élections municipales laisser passer une telle irresponsabilité ! Montpellier-Métropole doit effectivement mettre en place une véritable politique de prévention des déchets (diminution en poids et en volume), le tri citoyen à la source et la mise en place d’une Redevance incitative en remplacement d’une Taxe (encouragement au laxisme).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Messieurs des Fast-Foods : il faut trier

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Info

Messieurs des fast-foods (Mac-Do, Kentucky-Fried chicken, Quick Burger, etc.) vous devez trier vos déchets et mettre à disposition de vos clients les conteneurs appropriés pour le faire.

Mme Brune POIRSON a convoqué les patrons des fast-fooders ce jour 31/01/2019 pour leur rappeler que « depuis 2016, tous les restaurants produisant au même 10 tonnes de déchets biodégradables par an doivent le trier (en cuisine et en salle). ».

Nous rappelons qu’en mars 2009, nous avions adressé au directeur de Mac-Do France une lettre courtoise et que la réponse avait été, hélas, dénuée de toute amabilité, un peu sèche. Nous ne sommes pas rancuniers à l’ODAM, nous sommes toujours à disposition de Mac-Do France, et des autres fast-fooders, comme bureau d’études citoyen pour conseiller et aider à mettre en oeuvre le tri à la source en remplacement du passage au broyeur et envisager d’autres solutions plus citoyennes. Chiche que nous serons entendus ?

@ 06 79 30 27 54

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Ametyst : commentaire du rapport de la Cour des comptes

Info

 

AMETYST : L’ECHEC TECHNIQUE ET FINANCIER ETAIT PREVISIBLE ET ANNONCE

Vous êtes nombreux à poser ces questions :

Pourquoi l’Agglomération de Montpellier a-t-elle construit cette usine en ville ? Pour quelles raisons son coût est aussi élevé ? Pourquoi l’absence de subvention de l’Union Européenne? Pourquoi toutes ces anomalies ? Quelle est la compétence réelle de l’Agglomération en matière de gestion des déchets ? Pourquoi annonce-t-on une usine « ZERO DEFAUT » alors que le dossier est accablant pour les collectivités locales ? Quelle est la position du Maire de Lattes sur ce dossier ?… Le 6 octobre 2010, nous écrivions …/… Cliquez ce lien.

par Jacky Chanton (Lattes)

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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Qu’est-ce qu’un biodéchet

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 Qu’est-ce qu’un biodéchet ?

Réponse : l’article R. 541-8 du code de l’environnement définit un biodéchet comme : « tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc, tout déchet non dangereux alimentaire ou de cuisine issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires » ; cette définition intègre principalement les déchets alimentaires et les déchets verts, qu’ils soient produits par les ménages ou les professionnels.

D’après :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des risques
Ministère en charge de l’Environnement 

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Quel impact pour les prestataires de transport et de collecte de biodéchets ?

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Réponse : si un tri des biodéchets emballés d’une part, et des biodéchets non emballés d’autre part, est réalisé par les producteurs initiaux, les lots de biodéchets emballés et non emballés doivent faire l’objet d’une collecte séparée puis d’un transport et d’un entreposage séparés. En effet, certains producteurs, notamment au sein de la distribution alimentaire, font d’ores et déjà un tri entre biodéchets emballés et non emballés, parfois pour un avantage économique, et d’autres acteurs (restauration, marchés, certaines industries agro-alimentaires) ne produisent que (ou une immense majorité) des biodéchets non emballés.

Selon :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

 Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des Risques

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Peut-on utiliser une installation de TMB pour déconditionner des biodéchets emballés ?

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Réponse : il est interdit de mélanger des OMR avec des biodéchets emballés, flux qui n’ont pas fait l’objet d’un même tri. De plus, l’article R. 543-226 du code de l’environnement précise que : « […] les biodéchets conditionnés peuvent être collectés dans leur contenant. Ceux-ci doivent alors être déconditionnés dans une installation adaptée avant de faire l’objet d’une valorisation organique » ; une installation de TMB n’est pas conçue initialement pour le déconditionnement de biodéchets emballés et n’est pas, à ce titre, une installation adaptée à ce déconditionnement. Les biodéchets doivent être déconditionnés dans des déconditionneurs prévus à cet effet, réalisant un pré-traitement uniquement de biodéchets triés à la source.

D’après :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

 Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des Risques

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