C’est le Centre de Grammont, situé dans le domaine de Grammont. Il traite des quantités importantes de compost à un tarif défini par le Conseil communautaire.
Ouvert du lundi au vendredi de 7h à 17h et le samedi de 9h à 16h. Téléphone : 04 67 83 84 68. Pour en savoir plus …/… cliquez sur ce lien.
Le webmaster
Raymond GIMILIO
Quels mélanges de déchets sont permis
Réponse : le tri réalisé par les TMB n’est pas un tri à la source, et n’est pas équivalent au tri à la source réalisé pour des biodéchets, emballés ou non. En conséquence, il est interdit de mélanger des biodéchets triés à la source (quelque soit leur stade de gestion : avant ou après compostage / méthanisation) avec les flux de déchets gérés par les TMB, aussi bien :
avant le TMB : interdiction de mélange de biodéchets triés à la source avec des OMR lors de la collecte ou de leur gestion ;
en entrée de TMB : interdiction d’apport de biodéchets triés à la source avec les OMR brutes ;
en cours de process de tri ;
en fin de process de tri, avant, pendant ou après les processus de traitement (compostage, méthanisation, compostage des digestats) de la fraction fermentescible des ordures ménagères (FFOM).
A noter toutefois une disposition spécifique concernant l’incorporation de déchets verts1, pour les installations existantes, lors du compostage de la FFOM obtenue après tri mécanique, ou du co-compostage du digestat issu de la méthanisation de la FFOM, sous réserve de plusieurs conditions cumulatives :
démonstration de l’utilité des déchets verts pour le fonctionnement technique du processus de compostage ;
apport de déchet verts dans un ratio fixé par arrêté préfectoral et limité à maximum 30 %2 de la FFOM ou du digestat de FFOM ;
démonstration du respect préalable (avant mélange) des critères d’innocuité de la norme « amendements organiques » NF U 44 051, pour chacune des matières qui seront mélangées.
Ces conditions préalables sont en phase avec l’arrêté ministériel du 22 avril 2008 encadrant les installations de compostage à autorisation dont l’article 12 précise que « Le mélange de divers déchets ou le retour en tête des composts dans le seul but de diluer les polluants ou indésirables est interdit », ainsi qu’avec la norme NF U 44 051 visant ces types de composts.
Après analyse par l’inspection de la justification technique apportée, ces conditions préalables seront reprises dans les arrêtés d’autorisation d’exploiter des installations.
La méthanisation de FFOM issue d’OMR doit être exclusivement réalisée sur la FFOM de l’installation, sans ajout d’intrants triés à la source. Conformément à l’arrêté ministériel du 10 novembre 2009, dans les installations où plusieurs lignes de méthanisation sont exploitées, les digestats destinés à un retour au sol et produits par une ligne ne sont pas mélangés avec ceux produits par d’autres lignes si leur mélange constituerait un moyen de dilution des polluants. En cas de mélange des digestats préalable à leur co-compostage, chaque lot de digestat doit être conforme aux critères d’innocuité de la norme « amendements organiques » NF U 44 051, avant mélange.
Dans ces différents cas de mélanges, autorisés sous certaines conditions, l’exploitant est tenu de réaliser une analyse de conformité avant mélange pour chaque lot constitué, et de la laisser à disposition de l’inspection.
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1 Ou structurant équivalent, refus de criblage de compostage ou autres déchets végétaux comme les algues vertes notamment.
2 En masse brute.
D’après :
Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets
Décembre 2017
Direction Générale de la Prévention des Risques
BASTA : un site relaie nos doléances sur Amétyst
Info
L’usine Ametyst (usine de traitement de déchets par tri mécanique et traitement biologique par méthanisation) a retenu l’attention du site « BASTA : Radicalement indépendant ». Cliquez sur ce lien. BASTA en espagnol ou en occitan veut dire «Assez», y’en a marre ! La réalité dix ans après l’inauguration en fanfare dément tout utilité écologique à cette réalisation.
Y’en a marre de ce monstrueux ensemble construit par VINCI sur un marché entaché de favoritisme, reconnu comme un fiasco financier et technique par deux fois (2 rapports) de la Cour des Comptes ! Le repreneur de l’usine, Véolia du Groupe SUEZ, a tenté d’améliorer le processus calamiteux. Comme le souligne François Vasquez, porte-parole de l’Association des Riverains de Garosud, l’exploitant (Véolia-SUEZ) et le propriétaire (Montpellier-Métropole) essaient, à travers les médias qu’ils financent et contrôlent, de faire passer ces méthodes comme « solution avant-gardiste » présentée comme « centre d’excellence technique ». Or, le procédé de tri mécanique combiné à la méthanisation a disparu des lignes budgétaires de l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’Énergie (ADEME), à la suite de la publication de la loi de transition énergétique de 2015. De nos jours, fait remarquer BASTA, les projets utilisant ces processus sont systématiquement attaqués devant le tribunal administratif par des riverains ou des associations de défense de l’Environnement.
Les attaques vont continuer, d’autant plus que l’usine a deux exutoires :
la décharge (ISDND) de Castries, qui pue et méthanise à l’air libre,
l’incinérateur (UIOM) OCREAL de Lunel-Viel qui confinue à donner l’illusion d’un procédé inoffensif mais hautement dangereux (pollution invisible).
Merci à BASTA !
Raymond GIMILIO Président de l’ODAM, Docteur en Biologie mention Ecologie (1971) Ingénieur de recherche (ER) du CNRS
Le président
Raymond GIMILIO
Le re-mélange des déchets triés par ailleurs
Nous ne lâchons rien s’agissant du mélange des biodéchets qui se pratiquait dans l’usine « Amétyst ». Rien sur cette super-réalisation dite « écologique » dont les promesses n’ont pas été tenues et pour laquelle des sommes folles ont été dépensées pour corriger les défauts congénitaux. Nous avons dénoncé cette gabegie, confortés par deux rapports de la Cour des Comptes qui n’ont été suivis d’aucune sanction (pas de traduction devant les parquets chargés de réprimer les avantages indûs).
Les contribuables de l’Hérault se sont tus, nous sommes encore les seuls avec le CIDES34 à remuer le fer dans la plaie, sans succès.
Notre attention a été attirée par un document pointé par le mensuel « Déchets Infost » n° 130 du 24 janvier 2018 (ça vient de sortir). L’association « Méthéor » a tenu le 7 décembre 2017 ses 12e états généraux sur « Les performances de installations de méthanisation des déchets ménagers en France », exposé de M. Marc BEROUD. Ce document intéressant classe les installations de méthanisation de déchets ménagers en France en 2017 en quatre catégories :
Cat. 1 : Sur biodéchets,
Cat. 2 : Tri poussé en amont digesteur,
Cat. 3 a et Cat. 3 b : Tri en amont du digesteur, 3a étant du stabilisat en aval digesteur et 3b tri aval digesteur, production de compost normé
Cat. 4 : Tri minimum.
CSR.
Montpellier Méditerranée Métropole est côté, en partie, Cat.2 et Cat. 3 suite « au travaux »(sic) 2015. Nous ne produisons pas de compost normé !
Quoi, comment ! Nous sommes en 3e catégorie selon Méthéor, en partie en cat. 2. Nous ne sommes pas les premiers ? Comment ? Rien à voir avec la Métropole Européenne de Lille (Sequedin, 59) qui est en catégorie 1 sur biodéchets !
A Montpellier la surdouée, on ne fait pas assez appel au tri citoyen mais en plus on méprise le travail des citoyens qui ont trié par ailleurs les biodéchets ! On re-mélange ces biodéchets triés à la source pour soi-disant « améliorer » la qualité des composts obtenus à parti des digestats issus du tri mécanique.
Raymond GIMILIO Président de l’ODAM Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère
San-Francisco trie ses déchets à 80%
San-Francisco (Californie, Golden State, USA)
Objectif « Zero waste »
Parlant de Montpellier, le quotidien Midi-Libre (23/12/2017) nous dit « Avec 282.243 habitants selon l’Insee, elle se hisse de 7e rang français en terme de population et gagne une place ». Jusqu’où ? Le trio de tête, Paris, Marseille, Lyon, est inaccessible. Toulouse, 4e devant Nice, confirme son statut de capitale régionale. Elle a doublé Strasbourg, pourtant siège d’importantes réunions du parlement européen ! Le même quotidien pose la question « Montpellier est-elle condamnée à rester le Poulidor de l’Occitanie ? derrière Toulouse et Nantes ? ». Si on peut discuter à l’infini et affirmer avec notre maire « Ce sera plus facile de solliciter des financements auprès de l’État », il est un domaine où nous ne brillons pas et où les subventions ne viendront plus, le domaine des déchets. Nous traînons une usine de tri-mécano-biologique calamiteuse (Amétyst), une décharge honnie (Castries) et nous alimentons une autre calamité, un incinérateur à ordures ménagères (OCREAL, Lunel) ! Pourtant, récemment, à la Foire Internationale de Montpellier il y avait la ville recordwomann en matière de traitement de déchets, San-Francisco.
La revue mensuelle « National Geographic » (janvier 2018, édition française) consacre un superbe reportage à « La ville à l’avant-garde …. où s’imagine le monde de demain. » ! A côté de l’« Université de Berkeley et de ses vingt deux prix Nobel », de ses 850.000 habitants (trois fois Montpellier), il y a la prouesse internationale, le top ! « Tout le monde vient voit la prouesse que la ville est en passe de réussir : atteindre le zéro déchet d’ici 2020. Une première mondiale. ».
Non, l’ODAM ne raconte pas de bêtises ni de mensonges. Cliquez ce lien et vous verrez le site de cette grande ville. A côté, nous sommes minables ! On nous a raconté des mensonges et on fait passer l’installation d’Amétyst pour un immense progrès ! Mensonges honteux !
San-Francisco recycle 80% de ses déchets ! Et nous ? Quel bilan ? Cette ville a commencé en 2012 !
Il y a à San-Francisco un tunnel de tri, « le plus grand tapis de tri d’Amérique du Nord, sorte de langue de 25 m ultrarapide qui s’engouffre dans la bouche béante d’une autre benne ». « Vu d’en haut, ce sont des autoroutes de tapis … ». Je ne pense pas que le mensuel mente ! A Montpellier, a-t-on voulu nous cacher cette merveille ? Pourquoi le stand de San-Francisco à Montpellier nous a-t-il caché ce joyau : « San Francisco customers are serviced by three companies: Recology Sunset Scavenger, Recology Golden Gate, and Recology San Francisco. » A l’ère de l’internet, tout se sait et vite !
A quand un « Recology Clapas » ? Ou une augmentation des capacités de notre petit Démeter !
Si vous voulez vérifier, achetez la numéro spécial que nous vous indiquons. Bonne lecture.
Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Le tri des recyclables à San-Francisco (selon National Geographic, janvier 2018, p. 31)
Le président
Raymond GIMILIO
Transparence : un conflit
Info
Observatoire
L’Observatoire des Déchets (ODAM) tient à son impartialité d’observateur : il convient de l’affirmer haut et fort. Nous sommes une association de défense de l’environnement et, en la matière, la loi existe : le Code de l’Environnement, recueil de lois ordonné. Mais, au-dessus, il y a la Constitution de la France (constitution du 4 octobre 1958) et la Charte de l’Environnement qui y a été intégrée le 28 février 2005, à la suite d’une révision constitutionnelle. Elle a été promulguée le 1er mars 2005 par le Président de la République Jacques CHIRAC.
Dans la hiérarchie des normes qui régissent notre pays, nous trouvons :
la Constitution française de 1958, laquelle, depuis le 1er mars 2005, lintègre la Charte de l’Environnement,
les lois réunies en Codes, tel que le Code de l’Environnement, par exemple,
les décrets d’application des lois et les arrêtés ministériels,
les circulaires ministèrielles.
Cette hiérarchie s’impose à tous : nous vivons dans un état de Droit. Les trois pouvoirs de la France, le pouvoir de légiférer (pouvoir législatif), le pouvoir exécutif (respect de la loi et défense des citoyens) et le pouvoir judiciaire (résolution des conflits entre particuliers et/ou entre particuliers et état) sont indépendants. Le pouvoir judiciaire (justice civile, pénale et administrative) dit le droit et ses décisions s’appliquent à tous, citoyens comme fonctionnaires de tous niveaux. En particulier, les citoyens et les associations citoyennes peuvent s’adresser à la Justice administrative (Tribunaux administratifs) quand ils estiment qu’un membre du pouvoir exécutif (un fonctionnaire) a outrepassé les droits que lui donnent la loi. Un excès de pouvoir d’un Préfet est justiciable d’un Tribunal administratif. C’est ce qui s’est passé avec l’incinérateur OCREAL de Lunel-Viel, conflit venant du fait que le Tribunal administratif de Montpellier a prononcé le 9 février 2007 un jugement annulant l’arrêté préfectoral n° 1999-1404 du 18 février 1999 qui autorisait la Société anonyme OCREAL a exploiter l’incinérateur de LUNEL-VIEL. Pourquoi cette annulation ? Parce que les associations APPEL et LUNEL-VIEL VEUT VIVRE estimaient que l’incinérateur ne fonctionnait plus conformément aux normes légales et constituait un danger grave pour la santé des populations riveraines. Le jugement leur donnait raison et l’exploitant aurait dû, alors, procéder à des remises aux normes, celà semble logique.
Le 12 mars 2007, Monsieur le Préfet de l’Hérault, par son arrêté n° 2007-1-443 faisait obstacle au jugement du Tribunal administratif en donnant une autorisation de fonctionnement à une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) jugée dangereuse et qui aurait dû subir des réparations, ce qui semblerait normal.
Le 9 avril 2007, les associations ont attaqué en référé et demandé la suspension d’exécution de l’arrêté préfectoral du 12 mars. Le juge des référés n’a pas jugé utile de leur donner raison. D’où une nouvelle requête au Tribunal administratif de trois associations et quatre citoyens riverains de l’incinérateur, requête énumérant les lois, chartes et codes en dénonçant :
l’illégalité des décisions du Préfet au regard de la Constitution (Charte de l’Environnement),
l’illégalité du fonctionnement de la CLIS de l’incinérateur de Lunel-Vile au regard de la Charte de l’Environnement et de l’article L 125-1 du Code de l’Environnement,
l’illégalité et la caducité de la référence à la Circulaire du 9 mai 1994 définissant la valorisation et l’emploi des mâchefers « valorisables » issus de l’incinération,
l’absence totale le garanties financières de la Société OCREAL.
Dans cette triste affaire, nous ne souhaitons qu’une chose : informer le public inquiet car le traitement des ordures ménagères n’est plus fait correctement. Des solutions existent que nous préconisons depuis notre création en tant qu’association : les 4R :
réduction du volume des déchets par le tri citoyen à la source,
récupération,
recyclage,
réutilisation
et non l’incinération d’ordures brutes mélangées, procédé ingnoble et gravement polluant que nous dénonçons. Or, les 4R ont été jugés utopistes ! Que penser de l’expérience réussie d’une petite commune d’Alsace, Manspach, où un maire innovateur (Danny Dietmann) est arrivé à réduire le volume des ordures enlevées, passant de 400 kg/an et par habitant à 100 kg/an et par habitant ? C’est une réalité ! Le traitement par compostage de la fraction fermentescible des ordures ménagère, séparé par un tri à la source, devrait permettre de régler le sort de 30% des 380 kg/an/habitant, les 4R seraient appliqués dans les Parcs à ressources et en sortie : ZDU (zéro déchet ultimes).
Il faudrait également qu’on nous dise comment il se fait que l’incinérateur OCREAL prétend traiter 800 kg de déchets/an/habitants alors que la moyenne dans l’Hérault est de 380 kg/an/habitant de déchets. D’ou viennent ces 420 kg supplémentaires non-conformes au statistiques ?
Le webmaster
Raymond GIMILIO
La fausse bonne solution
Les déchets d’origine biologique (les biodéchets) doivent obligatoirement être séparés des autres déchets. En effet, ils fermentent et la co-fermentation produit des composés acides très corrosifs qui endommagent les autres déchets qui sont rendus impossibles à recycler.
Amétyst prétendait pouvoir séparer mécaniquement les déchets mélangés ayant subi cette co-fermentation en poubelle et désignés sous le nom de déchets résiduels (poubelle grise, gris foncé).
La nouvelle politique de la nouvelle équipe municipale-métropolitaine va interdire le mélange des bio-déchets triés que pratiquait cette usine (process Amétyst II). Les biodéchets vont être compostés en attendant que leur volume justifie la mise en route d’un méthaniseur puis deux (CR de la CSS du 1er juillet 2021).
Echillais : une décision en apparente contradiction
Une usine de Tri-Mécanobiologique autorisée à Echillais (Charentes-Maritimes) par décision préfectorale du 16 janvier 2018. Il y a un mais : le compost que produira cette usine sera interdit d’utilisation !
Rappelons ici que l’appellation tri mécano-biologique n’a rien de biologique mais qu’il s’agit essentiellement d’un tri mécanique. La norme dont il s’agit est la norme NFU44051 qui est considérée comme « à la traine » pour certains ou un défi pour d’autres.
Non, il n’y a pas contradiction. Nous avons lu attentivement le numéro spécial « Biodéchets / TMB » du mensuel « Déchets Infos » n° 130 de janvier 2018. Nous sommes à la croisée des chemins. Le mélange des biodéchets dans le TMB est en question. Les dilueurs ne sont pas ceux qu’on croit. La loi « Royal » serait-elle surinterprêtée ?
Nous pensons que la solution est, reste, demeure : le tri citoyen à la source !
Le président
Raymond GIMILIO
Ce qu’il ne faut pas composter
On ne composte pas :
les plantes malades,
la viande,
le poisson,
les produis laitiers,
les excréments d’animaux domestiques carnivores (chiens, chats, …),
Le compostage est une technique de transformation de la fraction fermentescible des déchets ménagers, séparé à la source (1/3 de nos poubelles). L’opération se déroule chez soi et donne un produit fertilisant de bonne qualité, utilisable dans votre jardin.
Le compostage limite la production d’ordures ménagères à collecter et à traiter. …/… Cliquez sur ce lien pour en savoir plus.