Amétyst : les digesteurs Kompogas AG©-AXPO

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Introduction

La méthanisation des bio-déchets se fait dans des enceintes closes, sous l’action de bactéries, en l»absence d’oxygène. C»est une fermentation anaérobie. Les enceintes closes sont des méthaniseurs. On dit encore un digesteur ou un fermenteur. Il en existe de plusieurs sortes et de différentes tailles. Le brassage des déchets à l»intérieur est obligatoire et se fait selon différentes technologies. Nous examineraons ici les produits de Kompogas AG®

1 – Les digesteurs (méthaniseurs) AXPO Kompogas

Les digesteurs fabriqués par AXPO Kompogas (Suisse) sont des cylindres couchés contenant un axe muni de palettes pour brasser les déchets à faire fermenter. Ils sont alimentés à une extrémité, en mode continu, le digestat traité sortant par l»extrémité opposée du cylindre.

Selon un chiffre donné par Montpellier-Agglomération (Enquête publique DAE – Mémoire en réponse, page 38), un module digesteur a une capacité de 1.500 M3 (soit 1.500.000 litres). C»est de la technologie suisse, une horlogerie géante fiable et bien rôdée. Une mécanique robuste mais chère, très chère ! Il y en aura 8 dans notre usine Amétyst. La collectivité « Montpellier-Agglomération » veut du gros et du clinquant ! Du suisse, c’est sérieux : « Un module de base éprouvé depuis 20 ans. ». Le moteur Rolls-Royce ou la Ferrari des digesteurs !

2 – La réalité de l’usine de Montpellier

Le vocabulaire est important, la langue française permet des descriptions précises mais aussi. On nous présente une « unité de méthanisation », on nous vante les mérites d’une mécanique suisse sur le traitement mécanique des déchets en mélangeant tout pour en faire une bouillie acceptable et faire passer un monstre de 203.000 tonnes/an pour un projet rôdé et éprouvé. Le constructeur, Vinci-Environnement, a été choisi (cité p. 38 du Mémoire). Ces digesteurs sont (étaient ?) au nombre de huit dans la future usine.

2.1 – Les digesteurs (traitement biologique)

Nous venons d»en parler ci-dessus. Ce sont des super-machines capables de brasser n»importe quoi ! En Suisse, ils sont utilisés pour brasser et digérer des bio-déchets recueillis par tri à la source, dans de petites unités ne dépassant pas un à deux digesteurs, pas plus de 28.000 tonnes/an à 50.000 tonnes/an.

2.2 – Procédures suisses

En Suisse, on trie à la source, c»est prouvé ! Le citoyen et sa citoyenne helvétiques trient à la source. Il ne mélangent pas les bio-déchets des autres. Selon des correspondances échangées avec l»Office suisse de l»Environnement en 2005, la méthanisation des déchets en Suisse « ne traitent que des déchets verts, c.-a-d. des déchets collectés séparément. ». De plus, les usines ont une taille relativement limitée, pas plus de 15.000 t/an/usine. Les méthaniseurs sont des Kompogas dit l’Office fédéral : « La firme Kompogas est bien connue de nos services. ». Les mêmes correspondances indiquent qu’aucune ordure ménagère n’est traités dans une usine de méthanisation !

Vous avez bien lu et nous tenons les copies des mails échangés à disposition de qui les demandera ! Nous nous rapprochons du rapport du trio des commissaires enquêteurs qui veulent à tout prix justifier leur monstre de 203.000 tonnes/an en vantant la technologie suisse ! Il ne suffit pas de mettre un moteur de Ferrari ou de Rolls-Royce dans une Deux-Chevaux pour en faire une super-voiture ! Car, à Montpellier on a mis huit super-digesteurs Kompogas AG® pour nous faire croire qu»on aurait une super-unite de méthanissation d»ordures ménagères ! Mieux, le trio d’enquêteurs insiste (page 21) « En termes de retour d»expérience [de qui ?], le procédé KOMPOGAS est éprouvé depuis plus de 20 ans ainsi que l’utilisation du biogaz. » Ces messieurs se sont mal renseignés, le seul retour d»expérience du constructeur choisi (Vinci), au moment de la passation du marché, nous avons lu ceci concernant l’expérience de Vinci et de sa première usine de « La Rioja (Espagne) » : « bien qu’il y ait peu de retours d’exploitation à ce jour (usine de la Rioja en cours de démarrage) ». Ceci est un extrait d’un rapport que nous avons réalisé d’après une analyse critiques des pièces d’instruction du marché public de l’usine (en notre possession : « Rapport de la Personne Responsable du Marché à la Commission de dialogue compétitif du 06 juin 2005 : Volume II – Rapport d’examen des offres », page 52/108). Vinci n»est qu»un intégrateur de matériel, non le constructeur des digesteurs. Il a été chargé de construire une usine entière intégrant des digesteurs dans une chaîne de traitement complète.

2.3 – Vinci-Environnement : est-ce une imposture ?

Dans notre rapport au Préfet transmis par lui au Procureur de la République sur les vices congénitaux que nous citons ci-dessus, nous avions signalé que lors de l’instruction du marché, l’expérience professionnelle des candidats ne figurait pas dans la grille d’évaluation comparative et qu’aucune note ni aucune pondération ne permettait de discriminer que ce critère. Les années qui ont suivi ont montré le manque de discernement du trio des commissaires enquêteurs. Un digesteur ne fait pas une usine. Vinci s’attribue les mérites d’usine qu»il n’a pas construites mais dont il utilise un des cmposants.

2.4 – La partie traitement mécanique de l»usine Amétyst

Vinci, répondant à l’appel d’offres de Montpellier-Agglomération était chargé de construire une usine de traitement de déchets utilisant des digesteurs suisses. Pour alimenter ces digesteurs en matière fermentescible, à partir d»ordures ménagères (203.000 tonnes/an) dont :

  • non-triées (170.000 tonnes/an, ligne DR, poubelle grise) et
  • biodéchets triés à la source (33.000 tonnes/an, ligne BIODECH, poubelle orange).

Seule la deuxième ligne de traitement est « à la mode suisse ». Le reste, est un tri mécanique de 170.000 tonnes n’existant pas en Suisse. La stratégie de Vinci-Environnement se plaçant derrière l’intégration de digesteurs de haute qualité pour exciper de la qualité de ses usines intégrées a été dénoncée au Procureur de la République. La quaité d’un composant ne peut faire un ensemble parfait.

L’ensemble était présenté comme devant produire :

  • 32.100 tonnes de compost,
  • 42.200 tonnes de stabilisat,
  • 14.400.000 m3 de biogaz (mélange CO2 et CH4),
  • 30.000 MWh d»electricité,
  • 20.000 MWh de chaleur.

L»ensemble des bio-réacteurs-stabilisateurs (BRS), de cribles de divers calibres, de trieurs balistiques ou electro-mécanqiues, etc. est qualifié de manière dithyrambique par le trio d»enquêteurs. Ils vont donner un avis favorable à une usine qui va être construite par un groupement d»entreprises dont le seul retour d»expérience consiste en une usine (La Rioja, Espagne) non encore terminée et non réceptionnée.

Le public a été informé ! Il le sera pendant 10 ans au cours des CLIS puis des CSS jusqu»à ce triste anniversaire du 1er juillet 2018 !  La CLIS du 6 juin 2018 va voir évoquer ces problèmes, ces mensonges pour faire passer en force une usine qui, 10 ans après, fournit un triste bilan.

Que proposons nous ?

3 – Zéro déchets, zéro gaspillage

En 2016, une conférence de Zero-waste-France se tient à Castries puis à Montpellier. Le Ministère de l»Environnement lance un appel à propositions « Zéro déchets, zéro gaspillage ». Fin 2017, le Conseil régional se voit confier la compétence pour organiser le Plan régional de prévention et d»élimination des déchets (PRPGD). Montpellier a perdu son statut de capitale régionale bien que certains services aient été maintenus à Montpellier. Le centre des décisions est maintenant à Toulouse où siège l»assemblée délibérante sous la présidence de Mme Carole Delga entourée de conseillers écologistes. Aucun des délégués ne représente le parti politique sur lequel le Président de Montpellier-Métropole s»appuie ! Fâcheuse situation.

Un collectif d’associations citoyennes, le CIDES34 s’est constitué le 7 janvier 2017, fruit du rassemblement de plusieurs associations et collectifs citoyens. Ce collectif a des membres dans les Commissions de suivi de site (CSS, successeurs des CLIS).

La politique déclarée lors d»une session régionale destinée à la préparation du PRPGD annonce clairement (Mme Agnés Langevine, vice-Présidente du Conseil régional représentant Mme Carole Delga, Présidente) l’objectif de « Zéro déchets, zéro gaspillage » et l’abolition des plans départementaux des déchets qui seront remplacés par le PRPGD. La fermeture du 2e four d»OCREAL est actée comme la non mise en place d»un 3e casier à Castries.

Montpellier-Métropole ne s»émeut pas ! On ira déverser ailleurs notre m… ! Nous ne saurons, à 2 ans des élections municipales laisser passer une telle irresponsabilité ! Montpellier-Métropole doit effectivement mettre en place une véritable politique de prévention des déchets (diminution en poids et en volume), le tri citoyen à la source et la mise en place d»une Redevance incitative en remplacement d»une Taxe (encouragement au laxisme).

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Docteur en sciences biologiques mention écologie

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Les équipements de proximité

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Quels sont les équipements à votre disposition près de chez vous ? Pour les :

  • encombrants,
  • huiles minérales,
  • végétaux,
  • piles,
  • batteries,
  • matériaux et gravats,
  • déchets toxiques,

Qu’est ce que le Pass’Agglo ? Où se le procurer ?
Les collectes solidaires ?
Pous en savoir plus …/… cliquez ce lien.
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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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San-Francisco : en savoir plus sur San Francisco

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En 2002, la ville de San Francisco s’est engagée à atteindre l’objectif « zéro déchet » envoyé en décharge ou en incinérateur.

Voici les principaux articles de presse que nous recommandons , pour en savoir plus :

Sur le stand de San Francisco à  la Foire de Montpellier, nous aurions aimé, qu’à côté du folklore du Far-West, d’Alcatraz et autres amusements, figure un stand expliquant comment cette ville trie et recycle en allant vers le « zéro déchet zéro gaspillage ». Il est clair que le TMB Amétyst nous a coûté cher et que la volonté politique de notre Maire et Président de MMM est inexistante. Le concept appliqué à San Francisco est jugé par ceux qui le conseillent comme « ne servant à rien ! ».

Les trois poubelles à San-Francisco (USA, Californie)

Raymond GIMILIO

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Tube : mécontents ?

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Le 20 juillet 2016, une citoyenne de Montpellier manifestait sa mauvaise humeur dans le courrier des lecteurs de l’hebdomadaire « La Gazette » (Ma poubelle orange attire les mouches) en signant de son nom (un pseudonyme ?) et donnant son adresse électronique. Le rapprochement avec l’article de Midi-Libre du 15 septembre 2016 et notre réponse est éloquent. Montpellier-Méditerranée-Métropole (3M) signe et persiste. Nous avons signalé à la lectrice de la Gazette que le compostainer était un conteneur adapté à la collecte des biodéchets par sa conception. Il est aéré mais protégé par des grillages qui empêchent les mouches d’entrer y pondre ou d’en sortir au cas où elles auraient éclos. Le fond du bac à biodéchets permet aux liquides (lixiviats) de s’écouler dans un bac où l’eau s’évapore. Les biodéchets se déshydratent et ne fermentent pas, ils commencent à se composter. Cette déshydratation est d’autant plus rapide qu’il fait chaud. Les biodéchets perdent en poids et en volume. Un compostainer n’a besoin d’être relevé que tous les 15 jours et on peut le placer de sorte qu’il desserve plusieurs maisons pour une contenance de 240 l.

Compostainer Schaëffer

Montpellier-Méditerranée-Métropole nous propose « Le tube », dispositif présenté par Midi-Libre (15 septembre 2016) comme présentant des inconvénients. C’est un simple conteneur en acier, certes, dans lequel les biodéchets baignent dans leur jus, fermentent. Qui nous garantit que l’odeur méphitique ne s’échappera pas quand le tube sera plein et en pleine fermentation ?

Le COMPOSTAINER : pas de mouches, pas d’odeurs, pas de magma nauséabond. Messieurs les ingénieurs chargés de la prévention des déchets à Montpellier-Méditerranée-Métropole, vous qui dites que « ça ne marche pas ! ». L’ODAM observe que « ça marche » ailleurs ! Pourquoi pas chez nous ? Naguère, on disait « Montpellier la Surdouée » ! Avons nous perdu cette qualité ? Somme nous moins intelligents que nos voisins français ou européens où « ça marche » ! Ca marche là où l’esprit des citoyens est tourné vers un seul objectif :

Objectif «Zéro déchets, zéro gaspillage» 

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Ma poubelle attire les mouches

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Info

Le 20 juillet 2016, une citoyenne de Montpellier manifestait sa mauvaise humeur dans le courrier des lecteurs de l’hebdomadaire « La Gazette » (Ma poubelle orange attire les mouches) en signant de son nom (un pseudonyme ?) et donnant son adresse électronique. Le rapprochement avec l’article de Midi-Libre du 15 septembre 2016 et notre réponse est éloquent. Montpellier-Méditerranée-Métropole (3M) signe et persiste. Nous avons signalé à la lectrice de la Gazette que le compostainer était un conteneur adapté à la collecte des biodéchets par sa conception. Il est aéré mais protégé par des grillages qui empêchent les mouches d’entrer y pondre ou d’en sortir au cas où elles auraient éclos. Le fond du bac à biodéchets permet aux liquides (lixiviats) de s’écouler dans un bac où l’eau s’évapore. Les biodéchets se déshydratent et ne fermentent pas, ils commencent à se composter. Cette déshydratation est d’autant plus rapide qu’il fait chaud. Les biodéchets perdent en poids et en volume. Un compostainer n’a besoin d’être relevé que tous les 15 jours et on peut le placer de sorte qu’il desserve plusieurs maisons pour une contenance de 240 l.

Schéma montrant le compostainer et les flux

Montpellier-Méditerranée-Métropole nous propose « Le tube », dispositif présenté par Midi-Libre (15 septembre 2016) comme présentant des inconvénients. C’est un simple conteneur en acier, certes, dans lequel les biodéchets baignent dans leur jus, fermentent. Qui nous garantit que l’odeur méphitique ne s’échappera pas quant le tube sera plein et en pleine fermentation ?

Le COMPOSTAINER : pas de mouches, pas d’odeurs, pas de magma nauséabond. Messieurs les ingénieurs chargés de la prévention des déchets à Montpellier-Méditerranée-Métropole, vous qui dites que « ça ne marche pas ! ». L’ODAM observe que « ça marche » ailleurs ! Pourquoi pas chez nous ? Naguère, on disait « Montpellier la Surdouée » ! Avons nous perdu cette qualité ? Somme nous moins intelligents que nos voisins français ou européens où « ça marche » ! Ca marche là où l’esprit des citoyens est tourné vers un seul objectif :

« Zéro déchets, zéro gaspillage »

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

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Collecte : le dispositif orange et gris de l’agglo

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Article rédigé le 5 octobre 2008. Revu le 28 novembre 2013.

Nous désignons sous l’appellation « dispositif orange et gris », l’ensemble des conteneurs mis en place par l’Agglomération de Montpellier en vue de la collecte du fermentescible et des ordures résiduelles, au fur et à mesure que ces informations nous parviendront et que nous verrons de plus près les dispositif élémentaires qui le composent[1].

La tâche est compliquée, il faut trier autrement comme nous l’annonce le dossier des pages 23 à 26 du mensuel de l’Agglomération « Harmonie » n° 250 d’Avril 2008 (porte-parole officiel de l’Agglo) dans son article « Une nouvelle collecte : les biodéchets ». Il y a un dispositif pour l’habitat collectif et un autre pour l’habitat individuel. Nous analysons à travers les expériences menées et les résultats obtenus depuis le 1er juillet 2008, l’annonce du journal Harmonie. Un élément est commun à tous les foyers : le bio-seau. Ce seau est une petite poubelle de cuisine de 10 litres de capacité, élégante avec son couvercle orange. Elle permet « de stocker en vrac les bio-déchets dans sa cuisine avant de les jeter dans le grand bac à couvercle orange ». Avec l’introduction du tri à la source, les déchets qui allaient autrefois vers la poubelle grise sont séparés en deux fractions :

  • la fraction fermentescibles des ordures ménagères (FFOM) qui va aller dans le conteneur orange pour entrer en méthanisation directement (ou éventuellement, après déchiquetage des sacs oranges) et
  • le reste (Déchets résiduels : barquettes en alu et en plastique souillées, films plastique souillés, pots de yaourts souillés, etc) sont mis en poubelle grise, dans des sacs gris foncé qui passeront par le tri mécano-biologique (TMB) (après déchiquetage du sac, vers le TMB).

Cas de l’habitat individuel :

Les habitants des villages alentour de Montpellier ont reçu un 3e bac à déchets de 45 litres doté d’un couvercle orange dans lequel ils doivent déverser le contenu du bio-seau orange. Ce que ne dit pas Harmonie, c’est que le résultat de ce dispositif a été la réduction de la fréquence de ramassage de la poubelle grise à une fois par semaine et un passage par semaine de la poubelle orange, le samedi ou un autre jour.

Cas de l’habitat collectif [2]:

Avec le bio-seau, des sacs en plastique orange et en plastique gris ont été distribués. Le sac orange est destiné à recueillir les bio-déchets, le sac gris (ou noir) le reste. Les poubelles grises sont remplacées par des conteneurs à couvercle orange qui recevront les sacs gris et les sacs orange (pas très clair ni logique ?).

L’entrée en usine Ametyst

Le dossier nous explique que « Tous ces déchets seront collectés en porte à porte à partir de juillet et recuillis à AMETYST pour être valorisés ». Sur ce site, les sacs gris et orange seront séparés à l’aide d’une ligne de tri optique appelée système « Optibag » pour traiter d’un côté les biodéchets et de l’autre les ordures ménagères résiduelles (OMR). Mais tous connaîtront une deuxième vie grâce à la méthanisation.

« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes », Harmonie ne l’écrit pas mais le pense très fort dans ces lignes qui concluent l’article de sa page 26. Nous allons voir qu’il n’en est rien. La canicule qui a commencé en juillet 2008 a déglingué le système. Les 13 communes qui ont ouvert le feu et les petits collectifs du quartier de Montpellier-Villages ont eu à souffrir des mouches, des guépes, des fourmis et autre insectes indésirables autant qu’affamés, selon les dires de la presse quotidienne qui a rapporté ces faits. Photo : Un conteneur de 42 litres après ripage, abandonné devant une maison dans une rue d’une commune en septembre 2008.

Conteneur Orange souillé (intérieur)

Beurk ! Son propriétaire va devoir le passer au laveur à pression.

Où est l’erreur et que se passe-t-il maintenant ?

Selon le maire d’une commune « sinistrée », les habitants ont cessé d’utiliser le conteneur orange de 42 litres et continuent, comme avant, d’alimenter une poubelle grise, sans tri, devant le refus des services techniques de l’Agglo de fournir des sacs oranges pourtant mis à disposition des habitants des petits immeubles collectifs de Montpellier. Il y a maintenant un problème de poubelle grise. Y-aurait-il un échec manifeste de cette collecte séparative qui aurait été mal conçue ?

Nous constatons que le ripage de ces conteneurs va enlever un conteneur où la décomposition méthanique malodorante et incontrôlée a commencé, mettant en danger la santé des ouvriers ripeurs (nos techniciens de surface), avec un contenu en vrac agrémenté de mouches, guèpes, fourmis et autres insectes (en route vers l’usine, les insectes !). Egalement, la prolifération des insectes dans les communes a mis en danger la santé publique et continuera à poser des problèmes dans ces lieux.

Et le sac orange ? Régle-t-il tous les problèmes ? Faut-il le généraliser ou le refuser aux habitants des communes au prétexte que les sacs coûtent cher à la collectivité ? Notre réponse est nuancée : le sac orange régle en partie celui de l’enlèvement des bio-déchets, à condition de ne pas les garder trop longtemps dans sa cuisine sous l’évier. Les déchets étant emballés, nous espérons que les ripeurs seront mieux protégés que leurs collègues agissant en habitat individuel. Le travail des employés des co-propriètés devant laver les conteneurs sera facilité.

Il subsiste un problème redoutable : l’impact des sacs en plastique à l’entrée de l’usine de méthanisation. Le tri optique va envoyer les sacs oranges[3] fermés, noués, vers un système d’ouverture automatique (par déchirage). Ce système risque de laisser passer des bouts de sacs entraînés vers les méthaniseurs. Et là, que va-t-il arriver ? Ces sacs ne sont pas biodégradables, ne sont pas fermentescibles ! Quel impact sur les méthaniseurs ?

A suivre …


[1] Le 23 septembre 2013, une enquête du magazine « La gazette des communes » nous apprenait que ce dispositif est inutile : les biodéchets collectés séparément sont réintégrés dans les ordures ménagères résiduelles (OMR) envoyées vers le Tri-mécanobiolgique-méthanisation et que l’usine ne produit plus de compost, seulement du stabilisat d’OMR et du biogaz. A quoi sert ce dispositif ?

[2] Tout l’habitat collectif de Montpellier-Agglomération n’est pas concerné. Les grands ensemble collectifs ne trient pas. Ils produisent des déchets mélangés (OMR) qui seront acheminés vers le Tri-mécanobiologique (TMB-M).

[3] Ces sacs ont été remplacés, à une date inconnue, par des sacs en plastique bio-fragmentables qui se réduisent en fines particules de plastique qui vont perdurer dans les composts !

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Le Lanceur d’alerte

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Le compostainer Schaëfer

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Le Président du Collectif Interassociatif des Déchets de l’Hérault (et habitant de Béziers,) est étonné d’apprendre que des conteneurs « à couvercle orange » aient été mis en place pour collecter les fermentescibles dans les communes de l’Agglo. Ces conteneurs sont absolument inadaptés à cette mission : ils laissent macérer dans leur jus les différents composants qui amorcent là une fermentation méthanique malodorante.
La ville de Béziers a mis en place depuis 1992 une collecte séparée de fermentescibles utilisant des poubelles à double fond et double parois, aérées et grillagées appelées compostainers. Le compostainer évite la fermentation en permettant aux fermentescibles de se déshydrater et grâce à l’aération grillagée, oxygéner les déchets et démarrer un début de compostage inodore, tout en empêchant mouches et insectes de pénétrer au contact des ordures. Mieux, ce type de conteneur autorise la conservation des déchets sans inconvénient pendant 2 semaines. Il est produit et breveté par la société Schäeffer (Allemagne).
Nous ne résisterons pas au plaisir d’orienter nos brillants ingénieurs et techniciens de l’Agglo de Montpellier vers le site du fabricant pour y prendre les contacts nécessaires et régler, une bonne fois pour toutes cet irritant problème de collecte. Nous ne souhaitons qu’une chose : voir fonctionner au plus vite cette usine et le mieux possible avec tout ce qu’il faut.

Le compostainer Schäeffer

Il y a d’autres fabricants en France et à l’étranger et d’autres villes qui n’ont pas hésité à s’équiper. Citons la Société Sharp Manufacturing France … Parmi les villes utilisant les compostainers, citons la Ville du Havre.

ODAM, à votre service.

Lors d’une visite de l’usine de traitement d’ordures ménagères Ametyst, nous avons interrogé M. Karl Abram, Ingénieur au service de Prévention des déchets sur le compostainer. Réponse lapidaire : « Ca ne marche pas ! ». Nous n’avons pas pouruivi notre questionnement.
Article modifié le 5 octobre 2008. Revu le 28 novembre 2013.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




Collecte de déchets divers

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Info

Des chiffres venant de l’Agglo. La revue Harmonie n° 240 publie des chiffres sur l’activité de recyclage de l’Agglomération de Montpellier. Chaque matin, ce sont près de 80 tonnes de déchets recyclables qui arrivent par camion au centre de tri Demeter à Montpellier. Les bouteilles et flacons représentent en moyenne 5% de ces déchets. Ce sont 24 millions de bouteilles en plastique qui sont récupérées dans l’Agglomération chaque année, soit 1200 km de bouteilles alignées.

Mais ce n’est pas tout, en Mars dans l’Agglo on a récupèré :

  • 1.668 tonnes de déchets recyclables,
  • 182 tonnes de papier,
  • 6.497 tonnes dans les Points propreté dont 400 tonnes de bois,
  • 25 tonnes de déchets d’équipement électriques et électroniques,
  • 46 tonnes chez les commerçants de l’Ecusson.

Qu’en pensez-vous, peut-on faire mieux? Ces chiffres vous paraissent-ils importants pour une agglomération de 360.000 habitants?

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Collecte : conteneurs à résidus ménagers

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Info

La conception et l’étiquetage des conteneurs est important, tout comme la préparation et la formation des usagers. Que dire, quand nous prêchons le recyclage et la récupération, de voir sur un conteneur à résidus la mention «Déchets non-recyclables»! C’est une aberration de voir cela sur une poubelle grise destinée bientôt à alimenter un méthaniseur. Le vocabulaire compte beaucoup : par négligence ou manque d’imagination, on continue à faire croire au citoyen de base qu’on ne peut rien faire du contenu de sa poubelle grise, du «non-recyclable»! Tout comme on continue à brûler le biogaz qui est capté dans les décharges (au Thôt, en particulier).

Les conteneurs verts eux, sont du «recyclable». Bien ! Cependant, le tri est vite fait. Ce type de conteneur reçoit pêle-mêle des bouteilles de plastique ayant contenu de l’eau, des bouteilles et packs à lait, des cartons, des papiers. De temps à autres, un contrôle est fait et gare si un voisin indélicat et incivique a nuitamment fait cadeau à votre conteneur d’un paquet de fermentescibles puant, à votre insu. Le collecteur videra votre poubelle sur le sol et l’abandonnera[1].

A quand des conteneurs munis d’une serrure à code et d’une puce d’identification, pesés par le camion de collecte et permettant de calculer une redevance et non une taxe forfaitaire[2].


[1] C’est arrivé à Montpellier, dans notre résidence !

[2] A quand ces dispositifs à Montpellier : nous sommes en 2013, que diable !

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