Appel aux élus de quartier

Introduction

Dans le compte-rendu de la CSS du 1er juillet 2021 (publié par la Préfecture de date du 11 septembre 2021) figure une recommandation importante de Monsieur François Vasquez (page 6) sur la création de structures de quartier dont nous pensons qu’elles auraient pour but de faire participer les citoyens en vue d’une concertation sur la gestion globale des déchets (suggestion de Mme Cathy Vignon – Mosson-Coulée-verte- en vue de la création d’une commission extra-municipale pour la participation des associations).

Proposition de l’élu

« Il conseille de se rapprocher plutôt des élus de quartier pour créer des structures par quartier et indique qu’il ne peut être à la maoeuvre de cette opération. »

Réponse de l’ODAM

L’Association « Observatoire indépendant des Déchets (ODAM) » et le « Collectif InterAssociatif des Déchets, de l’Environnement et de la Santé (CIDES34) » sont prêts pour cette mission.

Le Président de l’ODAM est :

  • délégué auprès du CIDES34,
  • membre fondateur du « Comité de Quartier Figuerolles-Autrement (CDQFA) »,
  • délégué au « Comité de Quartier Centre de Montpellier »,
  • délégué au « Conseil de Développement de Montpellier-Métropole ».

Il est prêt à vous accueillir pour mettre en place des structures de quartier.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Changement de politiques des déchets à Montpellier-Métropole

En introduction, une vidéo sur la nouvelle politique des déchets de Montpellier-Métropole, offerte par l’ODAM.

Introduction

Les dernières élections municipales à Montpellier (2e tour déporté au 28 juin 2020) ont vu l’arrivée d’une nouvelle équipe aux commandes et l’élection de M. Michaël Delafosse comme Maire et Président de Montpellier-Métropole. Dans la foulée de cette élection, M. Delafosse a été élu Président de la Métropole. Nous saluons l’élection de M. François Vasquez et sa nomination comme Vice-président  de Montpellier Méditerranée Métropole, Délégué à la Collecte, tri, valorisation des déchets et à la Politique zéro déchet. Plus de 18 années se sont écoulées depuis le 11 septembre 2004 date à laquelle l’ODAM a été fondée à la Brasserie Le Dôme. Enfin, un Maire-Président de Métropole accepte dans son équipe un membre démissionnaire d’une association qui lutte contre les traitements inappropriés des déchets ménagers. Rappelons que François Vasquez a été le porte-Parole de l’Association des Riverains de la ZAC de Garosud. Cette association s’est créée pour lutter contr l’implantation dans la zone d’aménagement concerté de Garosud d’une usine dont le promoteur Georges Frèche prétendait, à tort, qu’elle était écologique. Il l’avait baptisée (une de ses manies) « Amétyst ».

L’usine Amétyst ou unité de méthanisation

L’usine Ametyst ou unité de méthanisation a été au coeur des luttes de l’ODAM. Consultez notre fiche. Nous avons à plusieurs reprises tenté de faire partie des CLIS (commissions de suivi de site) devenues CSS (commissions de suivi de site), nos candidatures ont été rejetées. Ce qui ne nous a pas empêchés de suivre les travaux de cette commission comme également celles des autres sites dédiés au traitement des déchets.
Sur l’inefficacité de cette usine, vous pouvez consulter notre fiche.

La Commission de suivi de site d’Amétyst

La Commission de suivi de site d’Amétyst (CSS) du 29 mai 2019 a été la dernière dont le compte-rendu est consultable sur le site de la Préfecture. Pour celle du 1er juillet 2021, seul est disponible le document technique de l’exploitant (assez imbuvable pour qui n’est pas spécialiste. C’est le contenu des débats qui devrait informer le public. Pourquoi la DRCL ne le publie pas sur le site de la Préfecture ? Est-ce une mauvaise prise en charge par Google ?
Nous avons pu nous procurer ce compte-rendu officiel signé au nom du Préfet par Monsieur le Secrétaire général de la Préfecture (SGP) en date du 30 septembre 2021. Ce qui est intéressant sont les questions posées par les associations et les réponses de M. Vasquez. Nous mettons ce CR a votre disposition, cliquez ce lien.
Nous avons des remarques à faire sur les réponses de M. Vasquez dont nous pensons qu’elles ont été mal transcrites par le secrétaire de séance. Nous les lui réservons.
Nous ne manquerons pas de les publier ici.
 

https://www.youtube.com/watch?v=SOPVTiCrWIghttps://www.youtube.com/watch?v=eFu0y9dogMs

Vous pourrez voir que celà ne date pas d’hier. A la Carmagnole, nous avions déjà exposé ce que nous voulions, François était notre porte-parole. Aujourdhui, il exprime encore nos idées. L’ODAM est membre fondateur du CIDES34, nous vous offrons aussi l’interview de sa Présidente.

https://www.youtube.com/watch?v=45GTYMfaxLYhttps://www.youtube.com/watch?v=y2Vp1C59LoQ
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Le président

Raymond  GIMILIO

Docteur en sciences biologiques mention écologie
Licencié és-sciences de la Terre

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Maera : une station pilote en Méditerranéé




Hausse probable du niveau de la mer

02 HAUSSE PROBABLE DU NIVEAU MARIN EN OCCITANIE

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L’ancienne décharge du Thôt à Lattes qui devient une île

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Projection sur 2100

Nous observons, nous informons

L’ANCIENNE DECHARGE DU THÔT A LATTES QUI DEVIENT UNE ÎLE ET L’AMENAGEMENT EN COURS POUR LA PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS DE LA MOSSON

Cette ancienne décharge, c’est le constat de l’échec d’une gestion des déchets désastreuse et d’une politique environnementale catastrophique, voire irresponsable, qui aura duré plus de 40 ans. Son faible coût d’exploitation aura primé sur le bon sens, l’écologie et l’intérêt général.
Devons-nous laisser aux générations futures cette « bombe environnementale à retardement » ? N’avons-nous pas un devoir d’information et de mémoire comme guide d’action ? Les enjeux de santé, ne sont-ils pas liés à notre environnement pour notre présent et notre futur ?
En matière de sites et sols pollués, les démarches de gestion mises en place s’appuient sur les principes suivants : prévenir les pollutions futures, mettre en sécurité les sites nouvellement découverts, connaître, surveiller et maîtriser les impacts, traiter et réhabiliter en fonction de l’usage puis pérenniser cet usage, garder la mémoire, impliquer l’ensemble des acteurs.
Le sol est une ressource naturelle non renouvelable à l’échelle humaine. Il est menacé par l’érosion, la contamination, la baisse de la biodiversité, le tassement, la salinisation, l’artificialisation, les inondations…
Malgré l’autorisation d’exploitation de cette décharge en Juillet 1967, on constatera les premiers dépôts dès 1965 jusqu’à son arrêt du 30 Juin 2006. Il a été stocké sur cette décharge de 52 hectares une quantité extrêmement importante de produits très toxiques et microbiologiques en plein marais et sans aucune sécurité d’étanchéité membranaire en fond de ce site.
Lors de son arrêt, la hauteur de cette décharge était de 32 mètres alors qu’elle ne devait pas dépasser 2,50 mètres ?
Elle n’a jamais été en conformité avec la réglementation en vigueur et même la loi n’a pas été respectée non plus dès 2002.
Faits aggravants, elle est située sur un site inondable (en plein marais, entre 0 et 1 mètre de hauteur). Elle est très proche de trois cours d’eaux, la Mosson, le Rieucoulon et le Lantissargue). Elle se trouve également sur une zone humide d’un site classé « Natura 2000 », à proximité de
l’étang de l’Arnel qui peut ou pourrait éventuellement recevoir des transferts d’eau contenant des toxicités chimiques en provenance du site du Thôt (instabilité de la décharge et affaissement sous le poids de la masse des dépôts avec des transferts possibles de pollutions vers la rivière Mosson, le Rieucoulon, le Lez, l’Etang de l’Arnel).
Le site d’une mise en décharge est choisi après une enquête géologique dont on opte de préférence pour des creux à combler, des dépressions naturelles ou des carrières désaffectées. Les décharges doivent être écartées des rivières, des sources ou de tout autre point d’alimentation en eau afin d’éviter la pollution par les lixiviats (jus des ordures et autres produits très toxiques) qui suintent à travers les déchets.
Avec l’évolution des effets du dérèglement climatique, elle est sous la menace d’une élévation du niveau marin et des étangs qui permettrait un impact direct sur le pied de cette ancienne décharge.
Plusieurs types de pollution peuvent intervenir sur cette ancienne décharge, une pollution des sols, des eaux souterraines, de l’air et visuelle. Cependant on manque de données sur les impacts sanitaires des terrains pollués. Les études à ce sujet sont rares et mal documentées pour une
véritable transparence mise à la disposition des citoyens.
Des centaines voire des milliers de polluants médicamenteux, phytosanitaires, microplastiques, restent hors champs de l’analyse.
Les produits contaminants peuvent mettre plusieurs décennies, voire plusieurs siècles à migrer, et peuvent ressortir des kilomètres plus loin que leur lieu de dépôt, soit dans l’eau, le sol ou à l’air libre sous forme de gaz.
A-t-on effectué une évaluation du risque des pollutions de ce site à partir d’une recherche sur la présence ou non dans les milieux de substances chimiques toxiques ?
Il est certain que des gaz à effet de serre continuent d’être produits même après la fermeture de cette décharge.
Le 15 Juin 2020, un courrier (signé par 10 associations environnementales indépendantes) a été adressé au Préfet de l’Hérault afin de rétablir la Commission de Suivi de Site et répondre aux interrogations citoyennes concernant la réhabilitation incertaine et le manque de transparence du suivi post-exploitation de cette décharge. Ce courrier reste sans réponse malgré deux relances (la dernière date du 15 Septembre 2021) ?
Le visuel dégradé de ce site ne répond pas à ce qui avait été annoncé par l’Agglomération de Montpellier après sa fermeture du 30 Juin 2006.
Pourquoi la commission de suivi de site n’a-t-elle pas été encore créée ? Faut-il écarter les citoyens de toute participation démocratique sur des sujets et des enjeux qui les concernent ?
Aménagement de protection contre les inondations de la basse vallée de la Mosson avec le réaménagement en zone humide sur une parcelle de 12 hectares contigüe à la décharge du Thôt.
Les décideurs de notre territoire souhaitent une meilleure protection des inondations de la Mosson : C’est bien et nécessaire, mais n’ont-ils pas oublié la prise en compte du dérèglement climatique en cours avec l’élévation possible du niveau marin, des étangs et l’évaluation des pollutions émises par l’ancienne décharge du Thôt ?
N’oublie-t-on pas l’importance de l’anticipation à l’adaptation au dérèglement climatique en cours de nos zones côtières ?
Comment ne pas imaginer cette ancienne décharge de 52 hectares entourée d’eau avec des enchainements environnementaux négatifs très graves ? Une situation cauchemardesque avec la remontée des eaux salines par le Lez, le Rieucoulon, la Mosson et à l’intérieur des terres ?
Faut-il déterrer les erreurs du passé pour améliorer notre environnement sanitaire présent et préserver notre futur ?
Les cinq propositions prioritaires :
• de vérifier la sécurisation sanitaire et environnementale de cette décharge en associant une représentation citoyenne ;
• de prévoir un programme de surveillance de la qualité des eaux souterraines avec l’évaluation du contexte des impacts hydrologiques et géologiques ;
• d’avoir la certitude qu’il n’existe pas de transferts de pollutions de lixiviats vers l’étang de l’Arnel ou les cours d’eau de proximité ;
• le contrôle de l’étanchéité du captage de biogaz ;
• de permettre la transparence de ces informations qui seraient à publier une fois par an.

Jacky Chanton
CIDES-34

Projection 2100, 2050, …


Source BRGM

<<== Cliquez sur l’image pour agrandir.




LE SITE DU THÔT DEVIENT UNE ÎLE

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Cliquez sur l’image ci-dessous pour un document PDF lisible. Merci.

Rapport IFREMER – CONTAMINATION CHIMIQUE DES SEDIMENTS (Bilan de la Campagne ROCCHSED 2017) :
Après une baisse des teneurs en mercure des moules de 1985 à 2005, la concentration augmente depuis 2005 (Figure 10). Ainsi, les résultats des mesures dans le sédiment et le biote vont dans le même sens.
Une explication proposée pour expliquer ces fortes teneurs en mercure dans les étangs de l’Arnel, du Prévost ou du Mejean (Pérols) est la présence de l’ancienne décharge de l’agglomération de montpelliéraine (le Thôt) en bordure de l’étang de l’Arnel, que l’on soupçonne d’avoir relargué des lixiviats pendant de nombreuses années dans les lagunes proches, à l’occasion d’épisodes pluvieux.

Référence : https://archimer.ifremer.fr/doc/00467/57885/60184.pdf

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Jacky Chanton

CIDES34

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4e forum régional de l’économie circulaire en Occitanie

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Info
Le 4e forum régional sur l’économie circulaire en Occitanie a eu lieu à Montpellier et à Toulouse, simultanément par liaison téléconférence.
L’ODAM était présent et a suivi avec intérêt les travaux de la matinée du 30 novembre dans le Grand amphithéatre de la Faculté d’Économie de Montpellier (Espace Richter, avenue Raymond Dugrand). La journée était consacrée à la rencontre, au partage, aux échanges et à la réflexion sur des différents axes de Plan Régional d’Actions en faveur de l’Économie Circulaire. J’ai participé par téléconférence à un atelier le 1er décembre suivant.
Le 30 novembre, nous avons écouté aec intérêt et attention Monsieur François Vasquez nous exposez l’action locale à Montpellier et sa métropole de la mise en oeuvre de l’écoomie circulaire face à l’économie linéaire avec des applications concrétes notamment dans le traitement vertueux des déchets.
Nous soutenons cette nouvelle politique.
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Le président

Raymond  GIMILIO

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Visite de l’incinérateur OCREAL

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Introduction


A l’occasion de la Semaine Européenne de réduction des déchets (SERD), l’ODAM a pu visiter le Centre de Valorisation Energétique des Déchets (OCREAL) de Lunel-Viel (Hérault). Cette unité de valorisation énergétique des déchets (selon Novergie-SUEZ) ou Usine d’incinération (selon le Syndicat Mixte Entre Pic et Etangs -SMEPE) est propriété du SMEPE et son exploitation est confiée à la filiale NOVERGIE du Groupe SUEZ.

C’est une vision idyllique d’un incinérateur qui est offerte : un processus industriel contrôlé et sûr pour se débarrasser des déchets réputés non-dangereux mais bien … encombrants ! Ces déchets sont incinérés tels qu’ils sont amenés par des camions, aucun autre traitement ni tri sauf un contrôle par portique de détection de radioactivité.

OCREAL : l’usine

La présentaton (cliquez sur le logo Pic&Etangs) nous décrit d’abord les performances de l’usine : 

  • 96% des déchets entrants sont valorisés,
  • 65.000 Mw/h sont produits par an en électricité,
  • 11.145 foyers sont alimentés en électricité.

Suit la description complète de l’usine, nous aurons droit à une présentation en salle avec un petit film. C’est ensuite l’équipement de visite : charlotte, casque de sécurité bleu marqué visiteur, chasuble orangée fluo et écouteurs.

Nous voila partis dans les entrailles du monstre. Nous aurons droit à tout les éléments : salle de contrôle avec ses écrans, vue sur le hall de réception des déchets, four de combustion des déchets, … En bref, les quatre étages pour voir au passage le hall des mâchefers-ferrailles, et le système de filtrage des fumées par voie sèche et la colonne des cheminées.

Nous aurons droit à la centrale électrique qui tourne avec la vapeur à 300°C et à la tour de refroidissement. Bref, un bel outil dont les fumées de combustion des déchets sont purifiées et débarassées des poussières, dioxynes et furanes. Les cheminées ne rejettent rien de visible dans l’atmosphère. Les poussières résultant de l’épuration à sec par les électrofiltres sont agglomérées et expédiées à Bellegarde. A noter une consommation de bicarbonate de soude et de charbons actifs.
Les mâchefers eux sont expédiés à Vedène où ils sont traités par la plateforme de mâturation.

Deux fois par an l’usine subit deus arrêts techniques pour révisions et changement d’élements usés (tubes des chaudières, …).

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Thôt : état actuel

Constat : état actuel

Nous avons fait le point sur l’histoire récente de cette décharge (ISDND : installation de stockage de déchets non-dangereux) et contesté, en citoyens, la définition des déchets non-dangereux (tous les déchets sont plus ou moins dangereux).


Envahi par les chardons

8 août 2020 une décharge dans une décharge


Lors de la visite des membres de l’ODAM le 8 août 2020, voici, ci-contre, le triste spectacle offert à l’extrémité sud-ouest : une décharge dans la décharge. Ce qui complète la vue ci-dessus d’une parcelle voisine envahie par les chardons Marie (Sylibum marianum), une plante des décharges non-entrenues.

Jacky Chanton écrivait (4 mars 2020) :

« Après une visite du contour de cette ancienne décharge, on peut constater une réhabilitation au rabais avec des installations prévues et annoncéespar l’Agglomération en 2011 mais inexistantes sur le site aujourh’hui.
C’est une décharge sur une décharge sauvage où l’on peut constater que le grillage qui l’entoure laisse apparaître des passages orchestrés pour la chasse aux sangliers ou autres animaux au vu des collets posés. Des immondices jonchent le sol et un « puits couvert  ressemblant à une station de relevage ? » qui dégage une très forte odeur pestilentielle d’H2S (sulfure d’hydrogène) plus … ? Les roubines qui longent la décharge sont gorgées d’une eau polluée, de couleur différente selon le lieu, jonchées de vieux pneus, de plastiques de toutes sortes. Sur la décharge, des bassins de retenue des eaux de ruissellement dont plusieurs sont bordées de boudins mais non munis d’échelles afin de pouvoir éviter la noyade ou l’asphyxie de certains animaux. Au nord-est de la décharge se trouve une station de pompage où de l’eau, pas vraiment transparente se vide dans la joinction du Rieucoulon et du ruisseau de Gramenet, certainement pour éviter le transfert d’eau vers le pied de la décharge ou réceptionner puis vider l’eau des bassins du pluvial ?.


Un boîtier de communication vandalisé

Ce boîtier de communication (télésurveillance) découver dans cet état le 8 août 2020 témoigne de cet état d’abandon des lieux (extrémite sud-ouest près des pompes à relevage).

Aujourd’hui, après plus de 50 années d’une gestion catastrophique des déchets par (Montpellier / District / Métropole, est-ce que ces principes ont été ou sont respectés ?. La réponse est NON. »


portail d’accès aux pompes


Le rieucoulon


Ruisseau de gramenet

ce que nous proposions (4/03/2020)

Jacky Chanton écrivait :

Il est proposé comme objectifs aux futurs élus de Montpellier Métropole :

  • de vérifier la sécurisation sanitaire et environnementale de cette décharge, ci possible avec une représentation citoyenne [CSS ?] ;
  • de prévoir un programme de surveillance de la qualité des eaux souterraines après une analyse avec évaluation du contexte des impacts hydrologiques et géologiques ;
  • d’avoir la certitude qu’il n’existe pas de transferts de pollutions de lixiviats vers l’étang de l’Arnel ou les cours d’eau à proximité ;
  • de permettre la transprence de ces informations qui seront à publier une fois par an.

nous sommes le 4 novembre 2021 : quid ?

venez en discuter avec nous

Venez en discuter avec nous, rejoignez l’ODAM, adhérez à notre association, faites-en la vôtre, faites entendre votre voix ! Soyez un citoyen responsable, un contribuable qui demande des comptes et propose des solutions.

Eau


Air




Déchets et changement climatique

Introduction

Le changement climatique ou plutôt le dérèglement climatique n’est plus une utopie d’écolos en mal de buzz mais une réalité. Tempêtes, canicules, … l’ère des extrêmes est là, les (chercheurs scientifiques) en apportent la preuve.

«Tempêtes, canicules, ouragans, inondations vont se multiplier si des meures concrètes contre le réchauffement ne sont pas prises. » Sciences et Avenir n° 897, novembre 2020 (p. 33-49).

Le sommet mondial de la COP26 (les état membres de l’ONU) réunis à Glasgow ce mois de novembre 2021 doit mettre en oeuvre l’Accord de Paris sur le Climat (Cliquez ce lien). Quatre objectifs clés vont être abordés :

  • engagement des états,
  • mise en place d’un marché carbone,
  • constitution d’un fonds de 100 milliards de dollar,
  • un plan méthane à lancer.

Le dernier point est important, le méthane est un Gaz à Effet de Serre (GES) (Cliquez ce lien).  Il est 25 fois plus puissant que le gaz carbonique en potentiel de réchauffement global (PRG). Il est moins émis que le gaz carbonique mais ses émissions augmentent de plus en plus.

Le méthane : un joker ?

Le méthane est qualifié par la revue Sciences et Avenir (n° 896, octobre 2021, p. 52) de « joker » : 

« Un remède puissant, efficace et peu cher ! La lutte contre le changement climatique devrait intégrer une nouvelle arme lors de la COP26 […] : la diminution des émissions de méthane. Jusqu’à présent en effet, rien n’a été entrepris pour réduire les émissions du deuxième gaz à effet de serre en volume derrière le dioxyde de carbone (CO2).»

Non, à l’ODAM nous dénonçons ce gaz à effet de serre (GES) depuis plusieurs années. Depuis nos premières études sur l’usine de méthanisation « Amétyst », une fausse solution écologique, une passoire à méthane.

Le méthane (cliquez ce lien) est un gaz composé chimique d’un atome de carbone et de 4 atomes d’hydrogène, sa formule est CH4. Dans la famille des hydrocarbures, c’est le premier.


extrait de sciences et avenir n° 896

Le mensuel Sciences et Avenir n° 896, (octobre 2020, p. 52-55) présente un satellite de surveillance (Sentinel-5 Précursor) de ce GES, entre autres. S&A présente aussi un graphique (p. 52) qui montre que les concentrations de méthane  ne cessent d’augmenter depuis 1980. Mais le mensuel délivre aussi un message d’espoir :

« 120 millions de tonnes d’émission de méthane pourraient être évitées d’ici à 2030 grâce à des techniques déjà existantes. ».

Ce gaz, d’autre part, n’a une durée de vie de huit ans seulement. Mais les dégats s’ajoutent à ceux du gaz carbonique. 

Un mauvais joker ! Pourtant, dans le traitement des biodéchets par méthanisation, le biogaz riche de 50 à 70% de méthane est une source qui semble inépuisable (biodéchets obtenus par tri à la source, boues de stations d’épuration, résidus agricoles, lisiers, …) font l’objet d’un traitement semi-industriel ou industriel.

à montpellier l’usine de tmb « Amétyst »

A Montpellier (Montpellier-Métropole) nous avons suffisamment écrit depuis 2004 (date de la création de l’ODAM) sur la manière dont a été projetée, conçue et réalisée l’usine de Traitement mécanique « Amétyst » baptisée pompeusement « unité de méthanisation ».

Ce chef d’oeuvre du groupe Vinci est une réalisation bâclée dont nous avons dénoncé le caractère coûteux et inachevé, en parfait accord avec divers rapports de la Cour Régionale des Comptes : un fiasco économique et technique (coût initial : 67 M€ HT, actuellement 130 M€). Une passoire à méthane car le digestat issu des méthaniseurs est défourné sous des halles simplement couvertes où pendant plusieurs jours il ne cesse de dégazer du méthane librement dans l’atmosphère infecte, pourrie.


en 2006 Vinci !

La bonne pratique aurait voulu que ce déchargement se fasse dans des tunnels fermés, étanches, ne laissant pas échapper le méthane dans l’atmosphère. Or, cette usine mal fichue fonctionne depuis 1987 et envoie ses refus dans une décharge, à Castries jusqu’à sa fermeture en novembre 2019.

Les décharges, sources de méthane


Les mouettes sur une décharge

Les décharges, du fait que les ordures ménagères ne sont pas triées à la source, contiennent une importante quantité de matière organique qui fermente et méthanise en dégageant des odeurs abominables. Les oiseaux sont attirés par cette nourriture.

Le cas de la décharge de castries

La décharge de Castries (ex carrière Pastor au lieu-dit l’Arbousier) a servi d’exutoire à l’usine « Amétyst » de Montpellier pour accueillir des déchets qualifiés « d’ultimes et de refus ». Or cette décharge fermentait et envoyait des émanations méphitiques aux alentours.

Normalement, les déchets sortant d’Amétyst devaient être stabilisés, des stabilisats ! Ils n’auraient pas dû fermenter.  Depuis 11 ans, le site provoquait la colère des riverains, qui se plaignaient des mauvaises odeurs.Où est l’erreur ? Il aurait été intéressant de voir les relevés de Sentinel-5 au-dessus de Castries-Pastor (S&A publie une vue d’artiste d’un dégagement en Algérie !).

Le cas de la décharge du thôt

La décharge du Thôt, située sur la commune de Lattes côté Maurin est une ancienne décharge qui a été fermée en 2006 après 43 ans d’occupation du site. Avec l’ODAM et le CIDES34 (cliquez ce lien) nous n’avons cessé de dénoncer l’état de non-entretien de cette décharge.


Côté ouest (Jardins de Maguelonne)

La loi fait obligation au propriétaire des lieux d’entretenir, sécuriser et débroussailler. 


Des installations pour le méthane

C’est ce que l’ODAM, membre du CIDES34, a voulu dénoncer. Des projets plus pharamineux les uns que les autres. Il devait y avoir récupération du méthane, des moteurs de co-génération, … Nous n’avons rien vu de tout celà avec Google Earth. Des coquecigrues comme dirait nos auteurs du XVIIe siècle !  Des balivernes, des sornettes ! Et la fermentation interne qui méthanise ! 

A Montpellier, on fait semblant d’être écolos ! De vrais écolos en peau de lapin ! En 2020, nous n’avons rien trouvé sinon des ronces, des chardons, des ferrailes rouillées et récemment, un chantier de travaux. A suivre …

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