Prévention des déchets : l’antigaspillage

Recyclage du papier

Problématique

Le jeudi 10 décembre, l’ODAM a été invité comme organisme expert à un petit-déjeuner de travail au Domaine de Verchant. Raymond Gimilio, Président, et Jacky Chanton, Secrétaire, représentaient l’ODAM.

Cette matinée était organisée par l’association « 100% recyclé 100% engagé »placée sous le patronage de la Chambre de Commerce et d’Industrie, du Département de l’Hérault et de l’ADEME (Direction régionale de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) ainsi que des entreprises Ecofolio, Arjowiggins, Atelier du Papier Soleil, B-TO-B design et Swelia. Le slogan des organisateurs « Une opportunité d’avenir pour notre région » : le papier recyclé au cœur  de l’économie circulaire.

Pour les organisateurs, il s’agissait de sensibiliser les participants à l’économie circulaire, avec la présentation d’entreprises engagées dans le recyclage des papiers vers des entreprises et/ou administrations susceptibles de confier les papiers utilisés pour leur donner une nouvelle vie.

Les intervenants ont été :

  • M. Yvan Kedaj, Délégué général de la société SWELIA,
  • M. Jean-David Bol, Rédacteur en chef du magazine de l’Hérault (Conseil départemental),
  • M. Torak Kacem Directeur de l’Atelier du Papier du Soleil,
  • M. Bruno Talagrand, responsable système management environnement UFR, Orange,
  • Mme Anne Malissard, Chargée de mission collectivité Ecofolio.

Les intervenants ont été soumis aux questions de la salle. Montpellier-Méditerrannée-Métropole a délégué un participant dont nous avons en vain attendu l’intervention.

Il faut noter que la production d’une ramette de 500 feuilles de papier à partir de la pâte à papier venant de fibres du bois nécessite 130,20 l d’eau contre 22,2 l pour de la pâte de papier recyclée et que les techniques actuelles donnent un papier recyclé de qualité équivalente. Le papier peut-être recyclé 5 fois. Il faut avoir vu les environs des usines à papier transformant le bois des forêts (Trois-Rivières au Québec-Canada en 1968 !). Les marécages puants ont laissé un mauvais souvenir avec la pollution de l’eau.

Le recyclage du papier fournit du travail et permet la création d’emplois. Il va dans le sens de la loi de transition énérgétique. Il a été souligné par un des intervenants que les collectivités locales ne collectent que les ordures des ménages mais que dans ces OMR il y a 10% de papier ! Difficile à admettre. A corriger d’urgence.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Thôt : historique

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Info

La Décharge du THOT en Résumé :

C’est l’échec d’une gestion catastrophique des déchets et d’une politique environnementale irresponsable et désastreuse qui aura durée 43 ans.

Le faible coût d’exploitation de cette décharge aura primé sur l’intérêt général. Les divergences entre le Président du District et le Maire de Lattes de l’époque ne justifiaient pas une telle inertie.

Le constat :

Ce dossier est accablant pour les Collectivités locales qui avaient en charge la gestion de cette décharge.

Force est de constater l’immoralité des promesses non tenues et bafouées par ceux qui étaient censés répondre aux besoins de leurs concitoyens dans le cadre de l’intérêt général.

En Octobre 1965 la SAFER vend à l’Etat un terrain de 52 hectares. Celui-ci sera mis à la disposition de la ville de Montpellier. Il sera utilisé comme décharge sans aucune autorisation jusqu’à son ouverture officielle du 18.07.1967. Les recommandations techniques imposées par le professeur AVIAS ne seront pas respectées, à savoir les stations de pompage nécessaires afin d’éviter que le sol naturel de cette décharge ne soit noyé régulièrement. Il était aussi mentionné que la hauteur ne devait pas excéder 2,5 mètres . La fermeture des dépôts est constatée le 30.06.2006 et le 30.09.2008 pour la fin d’exploitation du site ( la hauteur de la décharge est alors de 31 mètres…) .

Depuis Mars 1977 à fin septembre 2008, c’était la Mairie de Montpellier, le District puis l’Agglomération d’avoir eu successivement la responsabilité de la gestion de cette décharge. Ce sera la même politique, avec à sa tête, la même personne, Georges FRECHE.

Jacky CHANTON

Lattes le 20 Octobre 2008

En 2014 ?

Rien n’est fait. Le Thôt dort.

En 2020 : nous dénonçons l’état d’abandon du site.

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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Ametyst : commentaire du rapport de la Cour des comptes

Info

 

AMETYST : L’ECHEC TECHNIQUE ET FINANCIER ETAIT PREVISIBLE ET ANNONCE

Vous êtes nombreux à poser ces questions :

Pourquoi l’Agglomération de Montpellier a-t-elle construit cette usine en ville ? Pour quelles raisons son coût est aussi élevé ? Pourquoi l’absence de subvention de l’Union Européenne? Pourquoi toutes ces anomalies ? Quelle est la compétence réelle de l’Agglomération en matière de gestion des déchets ? Pourquoi annonce-t-on une usine « ZERO DEFAUT » alors que le dossier est accablant pour les collectivités locales ? Quelle est la position du Maire de Lattes sur ce dossier ?… Le 6 octobre 2010, nous écrivions …/… Cliquez ce lien.

par Jacky Chanton (Lattes)

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Le Secrétaire

Jacky Chanton

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Incinération des déchets

En incinérant, on détruit des ressources qui auraient pu être re-traitées par ailleurs.

Une abomination.

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Info

Incinérer : étymologiquement, dit le Président Robert Clavijo du Collectif Inter-Associatif des Déchets de l’Hérault (CID-34),  c’est réduire en cendres. Nous empruntons à Dany Dietmann, maire de Manspach et Député Européen, une très belle énumération de ce qui entre dans la gueule des fours d’incinération :

  • des papiers,
  • des plastiques divers,
  • des matières fermentescibles {dont des boues de station d’épuration},
  • du bois,
  • des médicaments et des déchets hospitaliers,
  • des boites de produits chimiques usagés,
  • des piles,
  • des ampoules,
  • des contenants de peintures, d’encres, de pesticides,
  • etc.

Autant de produits qui dégagent, lors de leur combustion, une variété extraordinaire de substances diverses qui se recombinent, synthétisant de nouvelles molécules.

Le CID34 précise même que l’incinération produit plus de déchets qu’elle n’est censée en éliminer (Manifeste contre les incinérateurs).

Les eaux de lavage des fumées, les cendres et mâchefers en constituent la partie la plus visible. Les accumulations de dioxines et de divers furanes aux alentours des incinérateurs, les études épidémiologiques des cancérogénèses ne laissent plus de doute là-dessus. Le groupe associatif « Les Médecins Indépendants pour l’Environnement et la Santé (AMIES) » se battent autour de l’incinérateur de Lunel-Viel, avec les écologues et les écologistes, contre le maintien en activité de cette Installation Classée. Sans succès, puisque le Préfet de l’Hérault, en personne, a passé outre à la décision du tribunal administratif en signant un arrêté de prolongation de l’activité. Nous posons la question : quelle a été la sanction de l’exploitant qui n’est pas aux normes ?

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Le Lanceur d’alerte

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Mottainai : le Japon trie

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Mottainai  est un terme japonais correspondant au malaise dû à un gaspillage matériel. Cette expression peut être utilisée par elle-même, pour souligner un tel gaspillage, ou pour désigner un propos ou un acte malvenu.

Au cours d’une session des Nations-Unies, l’environnementaliste kényanne Wangari Maathai introduisit le terme mottainai comme slogan pour la protection de l’ environnement. Elle arbora un T-shirt marqué avec le mot  « mottainai »et explica la signification du terme pour illustrer les quatre R de réduire, réutiliser, recycler et réparer. Elle avança que «  nous devons tous utiliser les ressources limitées effectivement et les partager gentiment si nous voulons éviter de voir des guerres éclater à cause de ressources naturelles [non renouvelables]. »  [ Maathai a travaillé pour populariser le concept de mottainai en dehors du Japon].

Les Japonais ont une longue tradition de l’économie des ressources finies (non-renouvelables) qui se perd dans leur histoire nationale. L’économie de matière était élevée au rang d’art. Il était impératif d’utiliser le moins de matière possible lors de la fabrication d’un objet. Cette forme de minimalisme est qualifiée aujourd’hui en occident de « zen ». Avant de se débarasser d’un objet cassé ou usé, simple feuille de papier ou ustensile de cuisine, on y regardait à deux fois. L’acte de jeter devenait une véritable cérémonie de funérailles de la matière. Venant du shintoïsme et du bouddhisme, cette notion est fortement ancrée dans la culture japonaise actuelle, même si on considère qu’elle s’est un peu effritée. L’influence de l’insularité a forgé cette culture en limitant l’accès aux ressources.

Selon un blog « Comment trier ses déchets au Japon », il est écrit « Simple, mais ça couvre déjà 90% des déchets qui sont produits par une famille. La façon dont les poubelles sont organisées est la même dans l’ensemble du pays car il y a des consignes de tri sur les emballages et ces consignes sont les mêmes du nord au sud. ». Un exemple à méditer ici, chez nous, en France comme dans Montpellier-Méditerranée-Métropole ! L’écoconception et l’organisation du tri sont devenus un art moderne.

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Le Lanceur d’alerte

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Maera : investissement excessif

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Info

STATION D’EPURATION DE L’AGGLOMERATION DE MONTPELLIER « MAERA »

La station d’épuration « Maera » C’est le choix d’un investissement excessif de 150 millions d’euros. A ce coût il faut ajouter les frais des raccordements de chaque ville ainsi que l’eau nécessaire pour l’étiage du Lez (eau acheté au bas Rhône), un véritable gâchis. Une « Rolls Royce » qui lui permet de polluer « écologiquement » le Lez après de forts orages et la Méditerranée en permanence jusqu’à ce jour. Cliquez ce lien …/…

par Jacky Chanton (Lattes)

PS : ce devait être « la Rolls des stations d’épuration » !
Note du webmestre

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Encyclique « Laudato si »

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L’ODAM ne soutient aucun parti polique ni aucune religion mais nous ne pouvons rester indifférents au message d’une grande voix qui a pris la défense de l’Environnement, de notre maison commune.

La lettre Encyclique du Souverain Pontife François sur la sauvegarde de la maison commune, notre planète contient un message de défense de l’environnement auquel personne ne doit rester indifférent. Les pages 21 à 51 résument, hors de tout contexte religieux, le problème qui se pose aux générations futures, à nos enfants sur le problème des déchets et du changement climatique en relation avec la pollution. On sent sous la plume du Souverain Pontife le souci de l’écologie et les gens compétents qui ont été ses conseillers. La pollution qui rend les gens malades, le réchauffement du climat, la question de l’eau, la perte de la biodiversité, la détérioration de la qualité de la vie humaine, la dégradation sociale, l’inégalité planétaire et surtour, la faiblesse des réactions et la diversité d’opinions.

Le livre entier traite d’écologie. Le chapitre 6 traite de l’éducation et de la spiritualité écologiques :

  • miser sur un autre style de vie,
  • alliance entre l’humanité et l’environnement,
  • conversion écologique,
  • joie et paix
  • etc.

Ce livre est à poser sur la table de chevet de toute personne qui se veut responsable de l’avenir de notre planète.

Raymond GIMILIO
Docteur en Biologie végétale mention « Ecologie »
Ingénieur de recherches du CNRS
Chevalier du Mérite agricole

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Le Lanceur d’alerte

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Bilan calamiteux de la nouvelle collecte des déchets

Le père Noël serait-il une ordure ?

On n’en veut pas ?

Le père Noël est une ordure est un film français réalisé par Jean-Marie Poiré et sorti au cinéma le 25 août 1982. Le relais serait-il pris par le Président de Montpellier-Méditerranée-Métropole qui, selon le quotidien « Midi Libre » du jeudi 7 janvier 2016 (page 3) affirme  être « un peu comme le Père Noël ». Un peu au-dessus, dans un bel article de ¾ de page, une autre vedette de MMM s’exprime sur le sujet des « ordures » (déchets). D’où le rapprochement. M. Philippe Saurel, Président de MMM, est le patron sous l’autorité duquel s’exprime son second avec assurance et autorité ! « Déchets : le changement, c’est vraiment maintenant » Et quel changement ! Comme le fait remarquer François Vasquez dans sa réponse (« Déchets : la collecte de la discorde » Midi Libre du samedi 9 janvier 2016), « C’est marginal. Et l’emmerdement est maximal ». Oui, nous avons constaté que ce changement, mal annoncé, mal préparé, mal vécu, a apporté une pagaille monstre dans nos rues. Pourquoi ce cocorico qui veut nous faire croire qu’il suffit de diminuer la fréquence des collectes pour obliger les gens à bien trie leurs déchets ? C’est se moquer du monde. Monsieur Meunier pense qu’en restreignant le service il va améliorer le tri des déchets ! Comme dans ce conte enfantin où un enfant enlevait chaque jour un peu d’eau dans l’aquarium de son poisson pour lui apprendre à vivre dans l’air ! On ramasse moins souvent la poubelle grise dans les quartiers « pavillonnaires » et on va améliorer le tri ?

UBU est roi, d’autant que la véritable source de déchets non-triés de la poubelle grise ne provient pas des quartiers pavillonnaires qui, eux, ont des habitants qui savent trier ! La véritable source qui alimente l’usine de tri-mécanobiologique « Amétyst » est constituée par les grands ensembles de Montpellier (Lemasson, Petit-Bard, Mosson-La Paillade, …) et autre logements sociaux où on a abandonné les habitants à leur sort (ils sont sales, ils ne savent pas trier dit-on en guise d’excuses). C’est là qu’est le gisement qui alimente la poubelle grise, c’est là, Monsieur Meunier, qu’il faut mettre en place, d’urgence, un « Plan Marshall » d’aide, de conseil et d’assistance pour faire diminuer le volume des poubelles grises ! Là, pas ailleurs ! Les actions menées par le gouvernement dans le cadre de la politique de la ville du Gouvernement, les propositions de Madame Ségolène Royal sur le « zéro déchet zéro gaspillage », c’est maintenant, c’est là qu’il faut agir d’urgence. Nous vous le disons, à vous qui conseillez si mal votre « Père Noël » : où vous êtes incompétent et mal conseillé ou vous êtes un Pinocchio avec un nez qui s’allonge ! Le Pinocchio des ordures ? Chiche que vous allez changer vraiment de politique ! Et très prochainement.




Qu’est-ce que le tri à la source ?

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Qu’est-ce que le tri à la source ?

Réponse : le tri à la source est défini à l’article D. 543-279 du code de l’environnement, comme « l’ensemble des opérations réalisées sur des déchets qui permettent de séparer ces déchets des autres déchets et de les conserver séparément, par catégories, en fonction de leur type et de leur nature » ; il s’agit de toute forme de tri réalisé au plus près de la production de déchet, par le producteur initial, en vue d’une collecte séparée ou d’un traitement spécifique sur place. Le compostage de proximité, les collectes en porte en porte ou les points d’apport volontaire sont une forme de tri à la source. Le tri à la source des biodéchets en vue d’une valorisation organique est une obligation pour tous les professionnels qui produisent ou détiennent plus de 10 tonnes de déchets composés majoritairement de biodéchets par an. Ce tri à la source doit être généralisé d’ici 2025 à tous les producteurs de biodéchets, entreprises comme ménages, quelle que soit la quantité de biodéchets générée.

D’après

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des risques

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Qu’est-ce qu’un biodéchet

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 Qu’est-ce qu’un biodéchet ?

Réponse : l’article R. 541-8 du code de l’environnement définit un biodéchet comme : « tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc, tout déchet non dangereux alimentaire ou de cuisine issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires » ; cette définition intègre principalement les déchets alimentaires et les déchets verts, qu’ils soient produits par les ménages ou les professionnels.

D’après :

Questions/réponses sur les mélanges de biodéchets

Décembre 2017

Direction Générale de la Prévention des risques
Ministère en charge de l’Environnement 

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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