Le changement climatique

AR

Tout se tient dans l’écosystème terrestre. Le changement climatique n’est plus nié, sauf par quelques illuminés. L’émission des gaz à effet de serre (GES) est pointée du doigt comme étant un sinon LE facteur, LA cause de ce changement.

1         L’effet de serre

L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la Terre (comme toute autre planète) de retenir la chaleur solaire dans l’atmosphère et de maintenir une température acceptable pour l’entretien de la vie. Sans cela la température de la Terre serait d’environ -19 °C  C’est un phénomène naturel mais qui a été amplifié par les activités humaines et notamment les activités industrielles. L’amplification du phénomène, par l’accélération qu’elle produit, entraîne une élévation de la température atmosphérique. Cette élévation est constatée à travers la mesure et le calcul de la température annuelle moyenne (TMA).

2         La température moyenne annuelle

La température moyenne annuelle, comme toute moyenne, devrait être accompagnée d’un indice de variabilité (intervalle de confiance) destiné à donner une idée précise des extrêmes. Le climat de Paris n’est pas celui de Montpellier. Les climatologues y ajoutent d’autres indices destinés à caractériser plus finement les différences. Quoi qu’il en soit, la température moyenne de la planète a augmenté de façon tangible. La fonte des glaciers en montagne et aux pôles est un indice indiscutables n’en déplaise aux « climatosceptiques ». La lenteur du phénomène fait, qu’à l’échelle de la durée de vie d’une génération humaine, il est difficile de se prononcer. D’où une controverse entre climatosceptiques et carbocentristes. Nous sommes résolument partisans de ces derniers et nous allons tenter de mettre en évidence l’aggravation de la montée en température.

3         Les causes de l’effet de serre

Il est important de souligner que l’effet de serre est dû à l’émission de gaz à effet de serre, c’est-à-dire des gaz dont la présence dans l’atmosphère piège l’émission du rayonnement calorique en direction de l’espace externe. Ce piège et son amplification empêchent le refroidissement terrestre.

3.1      Les causes naturelles

Les causes naturelles sont liées aux émissions de gaz naturellement présents dans l’atmosphère terrestre. Parmi ces gaz citons : le gaz carbonique ou CO2, la vapeur d’eau ou H2O, le méthane ou CH4, le dioxyde d’azote ou NO2, l’ozone ou O3. Les éruptions volcaniques ont alimenté et alimentent encore l’atmosphère avec ces gaz.

De tous temps ces substances ont été en équilibre ou ont varié sans compromettre la vie à la surface de la terre au gré des cycles de réchauffement-refroidissement naturels de la planète.

Selon Wikipédia (Réchauffement climatique) « En 1988, l’ONU crée le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) chargé de faire une synthèse des études scientifiques sur cette question. Dans son quatrième rapport, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, le GIEC affirme que le réchauffement climatique depuis 1950 est très probablement dû à l’augmentation des gaz à effet de serre d’origine anthropique. Les conclusions du GIEC ont été approuvées par plus de quarante sociétés scientifiques et académies des sciences, y compris l’ensemble des académies nationales des sciences des grands pays industrialisés. Dans une étude publiée fin 2012, qui a compilé et comparé des simulations issues de vingt modèles informatiques différents et des informations issues des observations satellites, une équipe de climatologues du Laboratoire national de Lawrence Livermore du département de l’Énergie des États-Unis (DoE) et de 16 autres organisations a conclu que les changements de température de la troposphère et de la stratosphère sont bien réels et qu’ils sont clairement liés aux activités humaines. ». On notera que parmi les climato-sceptiques figure le Président des USA. Ce pays est au hit-parade des émissions de gaz à effet de serre.

3.2      Les causes anthropiques

Depuis l’allumage du premier four préhistorique de production de métal à partir d’oxydes métalliques réduits par du charbon de bois, la production de métaux a été en augmentant. Du cuivre au fer en passant par l’étain et le bronze, cette activité va devenir industrielle et insidieusement l’émission de CO2 va augmenter. L’utilisation de bois de chauffage entraîne le déboisement de grandes surfaces de forêts. Ces puits à carbone, avec les océans, absorbent le CO2 (phénomène de séquestration du carbone). L’ère industrielle est responsable de plusieurs phénomènes :

  • utilisation des combustibles fossiles (houille et pétrole) qui ont séquestré à l’ère géologique du carbonifère (houille) et au cours des autres ères (pétrole) : la combustion de ces milliards de tonnes pour produire du coke (pour la métallurgie) ou de l’énergie (chauffage, électricité, cimenteries, circulation des avions-automobiles-bateaux, etc.)
  • libération du CO2 séquestré dans les massifs calcaires (sédiments des anciennes mers) en produisant du ciment à partir de calacaire-argile,
  • réduction des oxydes métalliques par le carbone (coke) extrait des combustibles fossiles pour produire du métal (fer, fonte, acier, cuivre, bronze, etc.),
  • déprise agricole et migration vers les villes par abandon progressif des exploitations agricoles traditionnelles au profit de l’agriculture intensive avec migrations de populations vers les villes augmentant la demande en logements (migrations intérieures et aussi migrations climatiques intercontinentales).

4         L’urbanisation actuelle des villes

L’urbanisation actuelle des villes est une cause anthropique qui crée les conditions qui aggravent le déséquilibre écologique par la concentration des populations, les besoins en énergie et en terrains à bâtir. L’urbanisation, la bétonnisation diront certains et son corollaire l’asphaltisation des sols aggravent la situation. Faute de pouvoir disposer de terrains, les promoteurs immobiliers démolissent des bâtiments existants, sans tenir compte du fait que la production de mortiers et de bétons à base de chaux ou de ciments a eu pour effet de produire des gaz à effet de serre. Les gravats de démolition ont donné jadis leur contingent de gaz à effet de serre avec les fours à chaux et à ciment.

4.1      L’industrie cimentière

Selon Wikipedia (Le ciment), « En 2008, plus de 2 milliards de tonne de ciment étaient produites par an dans le monde à 80% produits et consommés dans les pays émergents, avec une croissance de plus de 5% par an de 1991 à 2008 . Cette production est très énergivore, et la production du clinker son principal constituant , est responsable d’approximativement 5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) anthropiques , contribuant au réchauffement climatique. ».

Deux mots retiennent l’attention :

  • énergivore : les fours consomment beaucoup d’énergie, pricipalement tirée des combustibles fossiles (des résidus de distillation lourds, chargés en polluants dont la combustion  pollue encore plus),
  • 5% des émissions de GES provenant de la combustion des hydrocarbures et de la transformation du calcaire (CO3Ca) en CO2 et chaux vive (CaO).

4.2      Responsabilité de la bétonnisation

La construction d’un bâtiment neuf utilise beaucoup de ciment. Les fondations, les piliers de la structure, les parpaings en ciment et le mortier consomment beaucoup de ciment. Il y aussi consommation de sables et de graviers. Combien coûte en gaz à effet de serre la construction d’un immeuble neuf ? En comptant le fer qui a servi à armer le béton, on imagine le désastre écologique.

Raymond GIMILIO
Président

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le Lez : les risques d’inondation dans le bassin du Lez

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Info

Le bassin du Lez a été doté d’un plan d’exposition aux risques naturels prévisibles (PPRI) concernant la commune de Lattes. En 2006, Monsieur Philippe Quièvremont (Inspecteur général du GREF, membre de l’inspection générale de l’Environnement – IGE) remettait son rapport sur l’« EXPERTISE DES PROJETS D’ACTION DE PRÉVENTION DES INONDATIONS SUR LE BASSIN DU LEZ » (4 juillet 2006).

Nous livrons les conclusions du rapport (extrait du document de notre secrétaire Jacky Chanton en date du 1er septembre 2017). Cliques sur ce lien pour télécharger le document.

Une conférence a donc eu lieu à Montpellier confiée par l’IGE à la DIREN Languedoc-Roussillon), conférence qui a pris la forme d’une « Conférence scientifique » mise en place par le Préfet de région (Toulouse). Cette conférence associait des experts reconnus en hydrologie et hydraulique. Parmi eux, nous soulignons la présence de deux  délégués désignés par Montpellier-Métropole-Méditerrannée.

Les enjeux de ce débat

Le bassin du Lez est régulièrement l’objet d’inondations qui peuvent se révèler catastrophiques. C’est un phénomène récurrent comme le souligne le magazine « Montpellier Notre èville » édité par la commune de Montpellier (N° 424 sept. 2017, pp. 6-17). Nous citons (p. 6) Madame Marie-Héléne Santarelli, adjointe au maire déléguée à la sécurité « Montpellier est exposée aux inondations, et il est impèratif que chacun soit informé de la conduite à tenir et des consignes à appliquer en cas d’alertes météo. Vous pouvez télécharges un document d’information DICRIM : Les risques majeurs de A à Z.  Vous pouvez aussi vous connecter sur le site de la ville dédié à ces inondations. Nous prenons actes du souci d’informer, de « porter à connaissance ».

Mais, il y a un mais ! La ville de Montpellier semble ignorer ce que fait et dit Montpellier-Méditerrannée-Métropole. En aval de Montpellier, il y a Lattes, Pérols et Palavas. En amont, il y a tout le bassin versant qui converge vers le Lez et la mer : le magazine (page 7) donne la liste des21 cours d’eau de Montpellier dont le Verdanson dont les crues sont proverbiales (cf. 2015 et avant !). L’épisode cévenol du 23 août 2015 a été relaté en détails par le quotidien Midi libre. On déplorera 2 victimes du Verdanson (avenue Charles Flahault).

Mais ni le Verdanson ni le Lez ne s’arrêtent à Montpellier. Les aménagements du cours du Lez en vue de protéger Lattes et les autres cités jusqu’à la mer sont ils suffisants ? La question n’a pas été tranchée lors de la dite Conférence scientifique ! Jacky Chanton dénonce que « La conférence n’est pas conclusive  mais sera jugée comme référente … ». L’enjeu est pour les Maires concernés (Lattes, …),  « une très large partie du territoire de Lattes passera de Zone Rouge (NON CONSTRUCTIBLE) en Zone Blanche ou Bleue (CONSTRUCTIBLE) ». Le voilà l’enjeu ! Les décideurs vont passer outre au fait que 2 experts contre l’avis des 5 autres pourraient faire basculer le classement du Plan d’Exposition aux Risques pour satisfaire l’appétit de promoteurs immobiliers et bétonneurs en terrains constructibles !

Palavas sous les Flots

Nous citons les doutes émis par Jacky Chanton (il habite Lattes) : « N’existe-il pas des doutes importants sur l’efficacité des résultats afin de garantir une véritable prévention des inondations de Montpellier sud à Palavas ? ». L’ODAM est un lanceur d’alertes, ceci découle de son statut d’observatoire. Nous mettons les décideurs devant leurs responsabilités et devant le Principe de Précautions (intégré dans notre Constitution). Ils ne pourront dégager leur responsabilité et nous les invitons à méditer les conséquences qui en ont découlé lors de la tempête Xynthia. Car, hélas, au risque d’inondation d’origine fluviale s’ajoute celui de submersion marine. Palavas (sur son cordon littoral), Villeneuve-les-Maguelonne, Pérols et Lattes, sont entre le marteau du Lez (et de son bassin) et l’enclume Méditerranée (et grandes marées).

Raymond Gimilio
Licencié és sciences de la Terre
Docteur en sciences biologiques
Chevalier du mérite agricole
Président de l’ODAM

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Inondations : à Montpellier la surdouée

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Introduction

A Montpellier et dans ses environs, la nature est allègrement ravagée. Les exemples ne manquent pas, au coin de chaque rue, dans chaque quartier. A peine une villa est-elle en vente (à la suite de décès, par exemple et d’une vente par les héritiers), la commune préempte pour démolir et évacuer des gravats (on a de l’argent, on est pétés de thunes disait Georges Frèche !). Quand une surface est suffisante pour construire, après réunion des parcelles démolies,, on bâtit un immeuble. Et vive le béton !

Un EPCI

Du nord au sud, de l’est à l’ouest, la commune et les communes associées dans l’établissement public de coopération intercommunale (EPIC) dénommé « Montpellier-Méditerranée-Métropole », les vignes font place à des lotissements qui créent des verrues hideuses en bordure des villes et villages. S’il n’y a pas de terrains constructibles parce que frappés par des plans de prévention aux risques d’inondations (PPRI), les maires vont tout faire pour contester les avis scientifiques et techniques autorisés, mettant en avant tous les arguments possibles pour contester les avis précédents et faire voter des révisions de PER (plans de prévention et d’exposition aux risques d’inondations PPERI).

Que les élus locaux se persuadent qu’en cas de catastrophe naturelle « dite imprévisible » ou prétendue telle. Les risques d’inondation existent bien, nous aurons eu le mérite d’être les lanceurs d’alerte qui on invoqué et continuent d’invoquer le pricinpe de précaution inscrit dans notre constitution.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM.
Lanceur d’alerte

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Le président

Raymond  GIMILIO

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MOCO : un nom de musée ?

« Le MoCo, Montpellier contemporain, futur centre d’art de la Métropole, ouvrira ses portes en juin 2019. » C’est ainsi que le Magazine d’Information de la Métropole « MMag » (n° 27 de mai 2017 n° 27, page 4) présente un nouveau projet que nous classons dans les GPI (Grands Projets Inutiles). MMag est dithyrambique, lisez plutôt « Institut unique en son genre en France, le MoCo est en rupture avec les modèles existants de centres d’art » slon M. Nicola Bourriaud, directeur de « La Panacée » et par intérim du MoCo. Un EPCC (établissement public de Coopération Culturelle) qui sera localisé dans l’hôtel Montcalm, bâtiment de Montpellier en cours de réhabilitation. Ça y est, vous avez saisi ? Une dépense de 22,5 Millions d’€uros engagés pour le MoCo, pour une surface de 2.300 M2 utilse exploitables et 3.150 M2 de surface exploitable. Cela nous donne 9 780 € le M2 utile ! Une paille ! Rien, un petit rien. Les millions d’€uros valsent. La Cour régionale des comptes aura du travail bientôt et nos impôts locaux  seront-ils bien employés ?

Montpellier-Métropole sait faire de la Culture et aux grands mots, les grands remèdes ! Nous citons : « Un travail de réenchantement de l’Hôtel Montcalm grâce à l’action dartistes qui transforment ses trois principales parties. ». Le début des travaux est prévu dans un an, soit en mai 2018. Nous attendons.

En attendant, nous notons une phonétique fâcheuse entre MoCo et le film Pepe le Moko ! Vous connaissez ? Un film contemporain du 20e siècle (sorti en 1937) qui raconte une histoire d’amour et de truands qui se passe à la Casbah d’Alger ! Tiens, tiens ! ? On ne quitte pas l’Algérie ? Le projet de Musée de l’Algérie française, abandonné, devait se tenir dans ce bâtiment qui a fait l’objet d’un inscription au titre des monuments historiques depuis le 16 octobre 1944. Un casse-tête à résoudre pour l’architecte. Nous luis conseillons le panacée, un remède contre toutes les maladies, une thériaque ! Il aura des maux de tête ? Comme notre Maire et Président de MMM. Avec la suppression de la Taxe d’Habitation, l’avoine risque de se faire rare dans l’écurie et, alors, les chevaux se battent ! Gageons que son nouvel ami, Président de la France et ancien des marcheurs lui trouvera les financements pour mener ce projet à bien. A moins que cet article de MMag ne soit qu’un papier de plus qui n’était destiné qu’à fournir une page de plus pour remplir un magazine. En tout cas, l’évênement n’a pas fait grand bruit dans la presse locale. Par contre, un tollé s’est élevé contre la suppression du Musée de l’histoire de France en Algérie (MHFA).

Vous savez sans doute que chez les « Pieds Noirs », il y a de nombreux descendants d’espagnols qui pratiquent encore cette langue. En espagnol, « el moco » désigne une sécrétion nasale pas très ragoûtante, la morve ! Est-ce là que veulent les promoteurs du « MoCo-Montpellier Contemporain » ? Nous avons Amétyst, Castries, Ocréal ! Nous aurons Pépé le MoCo ?

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Non au projet d’extension de la STEP Maera


Maera la Néréide

Projet inutile ? A qui va servir l’extension de Maera ?  Maera ne fonctionne pas correctement, la STEP rejette de l’eau en mer encore polluée à 5%. Et c’est dans ces 5% que se situent les micropolluants les plus dangereux : les perturbateurs endocriniens, les résidus médicamenteux. Pourquoi vouloir étendre Maera à des communes qui ne sont pas dans la Métropole ? Il y a encore beaucoup à faire chez nous avant de prétendre régler les problèmes des autres. Pour le moment, étendre Maera est INUTILE pour les 19 communes de la Métropole !
Jacky Channton, militant de longue date de la défense de l’Environnement à Lattes, Secrétaire du CIDES34 et de l’ODAM qui est membre fondateur du CIDES34 s’èlève contre l’extension prévue de la Station d’Epuration « Maéra », la Rolls-Royce des STEP ! (dixit feu Georges Frèche).
Nous vous invitons à lire la correspondance qu’il envoie à Madame Jackie GALABRUN-BOULBES, Maire du village de Saint-DREZERY et 1ère Vice-Présidente de Montpellier-Métropole (3M). C’est clair, net et précis, sans détours, M. CHANTON clame son opposition (et la notre bien sûr) à ce projet d’extension inutile.
C’est un grand projet inutile. Aux arguments de Jacky CHANTON, nous vous recommandons d’aller consulter l’abondant argumentaire que nous avons déjà développé surcle site de l’ODAM depuis plusieurs années, à savoir et en résumé que nos décideurs adorent s’endetter dans de grands projets inutiles autant que BLING-BLING avec des noms flamboyants (ici celui d’une néréide) et des inaugurations de même : ils ont l’impression de faire quelque chose  qui s’attachera à leur nom. Mais derrière, se cachent de grands industriels pour lesquels seul compte un développement qui n’est pas durable. Ils poussent au raccordement de petites stations de villages sous les prétextes les plus variés, obligeant à créer des tuyaux à travers les campagnes, des forages profonds, …. le tout bouleversant et détruisant l’environnement par des bétonnages en surface et en profondeur. Nous sommes contre car il existe des solutions de proximité qui ne nécessittent aucun tuyau ni pour transporter ni pour rejeter au loin des effluents incomplètement épurés. Les grosses stations produisent, de surcroit, des boues qu’on prétend ensuite incinérer ! Ces petites stations de village existent, sont efficaces et utilisent des procédés vraiment écologique, citons Combaillaux et ses célèbres vers de terre qui s’engraissant des effluents (Combaillaux est à une trentaine de km au nord de Montpellier). Plus de boues et les eaux vraiment épurées sont rejetées dans la rivière proche, la Mosson.
Alors, plus besoin d’extension de Maera ? Et comme Jacky le prêche, un lagunage pas rideaux de végétaux bien choisis (roseaux, …) éviterait d’envoyer en mer par un coûteux émissaire, des effluents insuffisamment épurés ! Nous dénonçons ce tuyau depuis 2.004.

Raymond GIMILIO
webmestre




Le re-mélange des déchets triés par ailleurs


Nous ne lâchons rien s’agissant du mélange des biodéchets qui se pratiquait dans l’usine « Amétyst  ». Rien sur cette super-réalisation dite « écologique  » dont les promesses n’ont pas été tenues et pour laquelle des sommes folles ont été dépensées pour corriger les défauts congénitaux. Nous avons dénoncé cette gabegie, confortés par deux rapports de la Cour des Comptes qui n’ont été suivis d’aucune sanction (pas de traduction devant les parquets chargés de réprimer les avantages indûs).
Les contribuables de l’Hérault se sont tus, nous sommes encore les seuls avec le CIDES34 à remuer le fer dans la plaie, sans succès.
Notre attention a été attirée par un document pointé par le mensuel « Déchets Infost  » n° 130 du 24 janvier 2018 (ça vient de sortir). L’association « Méthéor  » a tenu le 7 décembre 2017 ses 12e états généraux sur « Les performances de installations de méthanisation des déchets ménagers en France  », exposé de M. Marc BEROUD. Ce document intéressant classe les installations de méthanisation de déchets ménagers en France en 2017 en quatre catégories :

  1. Cat. 1 : Sur biodéchets,
  2. Cat. 2 : Tri poussé en amont digesteur,
  3. Cat. 3 a  et Cat. 3 b : Tri en amont du digesteur, 3a étant du stabilisat en aval digesteur et 3b tri aval digesteur, production de compost normé
  4. Cat. 4 : Tri minimum.
  5. CSR.

Montpellier Méditerranée Métropole est côté, en partie, Cat.2 et Cat. 3 suite « au travaux »(sic)  2015. Nous ne produisons pas de compost normé !
Quoi, comment ! Nous sommes en 3e catégorie selon Méthéor, en partie en cat. 2. Nous ne sommes pas les premiers ? Comment ? Rien à voir avec la Métropole Européenne de Lille (Sequedin, 59) qui est en catégorie 1 sur biodéchets !
A Montpellier la surdouée, on ne fait pas assez appel au tri citoyen mais en plus on méprise le travail des citoyens qui ont trié par ailleurs les biodéchets ! On re-mélange ces biodéchets triés à la source pour soi-disant « améliorer » la qualité des composts obtenus à parti des digestats issus du tri mécanique.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




La Foire aux questions du Ministère

La Direction Générale de la Prévention des Risques du Ministère chargé de l’Environnement (Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire) a élaboré un projet de Foire aux Questions (FAQ) publiée par le mensuel « Déchets Infos » n° 130 dont nous vous donnons l’accès ici. Le mensuel pose la question de savoir comment un tel document peut « dire le droit ».

La réponse est simple : les questions renvoient à des textes de loi, à une réglementation que certains opérateurs semblent ingorer. Elles mettent les points sur les i. Montpellier-Métropole joue sur les mots, monsieur le sous-Préfet joue sur l’incertitude pour ne rien faire ni accèlèrer l’application des lois dont il est le garant ! Y-aurait-il des pressions sur ce haut-fonctionnaire ?

Le tribunaux surinterprèteraient la LTECV (loi de Transition Ecologique et de Croissance verte). Deux jugements de la Cour Administrative de Bordeaux donnent la tonalité : contre le TMB et contre les incinérateurs. Lisez donc l’actualité.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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L’Observatoire des déchets, de l’environnement et de la santé


L’Observatoire des Déchets (ODAM) tient à son impartialité d’observateur : il convient de l’affirmer haut et fort. Nous sommes une association de défense de l’environnement et, en la matière, la loi existe : le Code de l’Environnement, recueil de lois ordonné. Mais, au-dessus, il y a la Constitution de la France (constitution du 4 octobre 1958) et la Charte de l’Environnement qui y a été intégrée le 28 février 2005, à la suite d’une révision constitutionnelle. Elle a été promulguée le 1er mars 2005 par le Président de la République Jacques CHIRAC.
Dans la hiérarchie des normes qui régissent notre pays, nous trouvons :

  • la Constitution française de 1958, laquelle, depuis le 1er mars 2005, lintègre la Charte de l’Environnement,
  • les lois réunies en Codes, tel que le Code de l’Environnement, par exemple,
  • les décrets d’application des lois et les arrêtés ministériels,
  • les circulaires ministèrielles.

Cette hiérarchie s’impose à tous : nous vivons dans un état de Droit. Les trois pouvoirs de la France, le pouvoir de légiférer (pouvoir législatif), le pouvoir exécutif (respect de la loi et défense des citoyens) et le pouvoir judiciaire (résolution des conflits entre particuliers et/ou entre particuliers et état) sont indépendants. Le pouvoir judiciaire (justice civile, pénale et administrative) dit le droit et ses décisions s’appliquent à tous, citoyens comme fonctionnaires de tous niveaux. En particulier, les citoyens et les associations citoyennes peuvent s’adresser à la Justice administrative (Tribunaux administratifs) quand ils estiment qu’un membre du pouvoir exécutif (un fonctionnaire) a outrepassé les droits que lui donnent la loi. Un excès de pouvoir d’un Préfet est justiciable d’un Tribunal administratif. C’est ce qui s’est passé avec l’incinérateur OCREAL de Lunel-Viel, conflit venant du fait que le Tribunal administratif de Montpellier a prononcé le 9 février 2007 un jugement annulant l’arrêté préfectoral n° 1999-1404 du 18 février 1999 qui autorisait la Société anonyme OCREAL a exploiter l’incinérateur de LUNEL-VIEL. Pourquoi cette annulation ? Parce que les associations APPEL et LUNEL-VIEL VEUT VIVRE estimaient que l’incinérateur ne fonctionnait plus conformément aux normes légales et constituait un danger grave pour la santé des populations riveraines. Le jugement leur donnait raison et l’exploitant aurait dû, alors, procéder à des remises aux normes, celà semble logique.
Le 12 mars 2007, Monsieur le Préfet de l’Hérault, par son arrêté n° 2007-1-443 faisait obstacle au jugement du Tribunal administratif en donnant une autorisation de fonctionnement à une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) jugée dangereuse et qui aurait dû subir des réparations, ce qui semblerait normal.
Le 9 avril 2007, les associations ont attaqué en référé et demandé la suspension d’exécution de l’arrêté préfectoral du 12 mars. Le juge des référés n’a pas jugé utile de leur donner raison. D’où une nouvelle requête au Tribunal administratif de trois associations et quatre citoyens riverains de l’incinérateur, requête énumérant les lois, chartes et codes en dénonçant :

  • l’illégalité des décisions du Préfet au regard de la Constitution (Charte de l’Environnement),
  • l’illégalité du fonctionnement de la CLIS de l’incinérateur de Lunel-Vile au regard de la Charte de l’Environnement et de l’article L 125-1 du Code de l’Environnement,
  • l’illégalité et la caducité de la référence à la Circulaire du 9 mai 1994 définissant la valorisation et l’emploi des mâchefers « valorisables » issus de l’incinération,
  • l’absence totale le garanties financières de la Société OCREAL.

Dans cette triste affaire, nous ne souhaitons qu’une chose : informer le public inquiet car le traitement des ordures ménagères n’est plus fait correctement. Des solutions existent que nous préconisons depuis notre création en tant qu’association : les 4R :

  • réduction du volume des déchets par le tri citoyen à la source,
  • récupération,
  • recyclage,
  • réutilisation

et non l’incinération d’ordures brutes mélangées, procédé ingnoble et gravement polluant que nous dénonçons. Or, les 4R ont été jugés utopistes ! Que penser de l’expérience réussie d’une petite commune d’Alsace, Manspach, où un maire innovateur (Danny Dietmann) est arrivé à réduire le volume des ordures enlevées, passant de 400 kg/an et par habitant à 100 kg/an et par habitant ? C’est une réalité ! Le traitement par compostage de la fraction fermentescible des ordures ménagère, séparé par un tri à la source, devrait permettre de régler le sort de 30% des 380 kg/an/habitant, les 4R seraient appliqués dans les Parcs à ressources et en sortie : ZDU (zéro déchet ultimes).
Il faudrait également qu’on nous dise comment il se fait que l’incinérateur OCREAL prétend traiter 800 kg de déchets/an/habitants alors que la moyenne dans l’Hérault est de 380 kg/an/habitant de déchets. D’ou viennent ces 420 kg supplémentaires non-conformes au statistiques ?

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




La transparence de la vie publique

Le constat est fait que tous les problèmes que rencontrent localement les citoyens face aux autorités vient du manque de transparence de la part de ces autorités. Ceux là même qui devraient, la loi l’exige, la constitution le garantit, informer complètement les citoyens, se montrent la plupart du temps incapables de fournir l’information nécessaire, complète, objective et sincère. Face à un nouveau projet toujours présenté au nom de l’INTERET GENERAL, la confiance n’existe plus et les citoyens veulent savoir, être informés alors que la chanson « Tout va très bien Madame la Marquise » est entonnée en choeur par ceux qui « lui veulent du bien ».

Les exemples récents des taux élevés de dioxines dans les oeufs ou le lait aux alentours des incinérateurs le montrent une nouvelle fois, si celà était nécessaire. Mauvaise foi ou mauvaise organisation administrative ? Manque de moyens voulu pour un Ministère de l’Environnement alibi qui, depuis sa création, a été le parent pauvre des autres. Il a été mis sous tutelle de plusieurs grands corps de l’Etat qui y ont vu, entre autres intérets, le moyen de caser leurs fonctionnaires alors qu’ils étaient en décroissance d’effectifs, sans perdre leur masse critique ? Ce Ministère a dû marchander durement l’augmentation de ses effectifs, il a dû mendier son équipement en moyens de travail (ordinateurs et réseaux entre autres, …). Ses services extérieurs lui sont prêtés, en tant que de besoin par d’autres départements ministériels plus riches en moyens mais pas forcément en compétences environnementales ! Les scientifiques et médecins y sont mal vus, ce sont de gentils utopistes, dangereux ! Et on écarte les cassandres pour installer de gros équipements industriels censés tout résoudre et qui, à l’usage, se révèlent dangereux pour la santé des populations. Tel est l’exemple de l’usine Amétyst et la STEP Maéra (vues en 2022) !

Au moment où la décentralisation a fait perdre à l’Etat central et à ses représentants territoriaux du pouvoir et des compétences, le transfert de ces mêmes compétences aux collectivités territorriales a accentué le malaise. Chacun agit dans le désordre : l’Etat comme il le peut, les Collectivités territoriales avec les lacunes de la législation pour agir comme elles l’entendent. Tout le monde y trouve son compte sauf les citoyens qui voient la gabegie s’installer, des commissaires enquêteurs donner des avis favorables à des projets farouchement combattus par les associations, non sans arguments valables (méga-décharges, méga-usines, installations proches d’habitations préexistantes, …), refusant d’organiser des débats publics. Ces associations, dernier rempart légal devant l’arbitraire administratif, s’opposent à des projets dits d’intérêt général et clament dans le désert que des solutions respectueuses de l’Environnement existent. Ces solutions sont le plus souvent ignorées par les Commissaires enquêteurs qui, d’une pirouette, se débarassent des contre-propositions associatives, les qualifiant d’utopies.

Les problèmes tels que celui des déchets ménager (déqualifiés en ordures) sont laissés de côté et pourrissent jusqu’à ce que la loi impose les fermetures de décharges « incontrôlées » (Le Thôt; par exemple). Devant l’urgence de la situation créée par leurs propres turpitudes, les décideurs (qui n’ont rien décidé pendant 30 ans) implorent les Préfets (encore une minute Monsieur le Bourreau) puis invoquent l’URGENCE pour faire passer en force leurs solutions méga-industrielles. Quand les citoyens veulent s’informer, ces décideurs leur refusent l’accès au documents et ils doivent attendre que la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) saisie de leur demande reconnaisse le bien fondé de leur exigence de transparence e et leur ouvre la porte du coffre fort  : il est alors trop tard pour réagir. La Collectivité territoriale a joué la montre et … GAGNE ! L’ODAM s’est heurté à ce problème.

Alors, venant de toute la région Languedoc-Roussillon, elles se dressent, se réunissent et vont faire entendre leurs voix. Rendez-vous le 21 septembre 2007 à 15h à Montpellier, au siège d’Agropolis.

Vous avez quelques chose à dire, dites le, sans fleurs, sans miel, sans passer par un parti politique, franchement ! Inscrivez vous au Forum Grenelle-Citoyen du Languedoc-Roussillon.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM
Ancien chef de la Mission des Systèmes d’information du SRETIE du Ministère de l’Environnement
Ancien chargé de Mission auprés du Directeur de la Nature et des Paysages du Mnistère




San-Francisco trie ses déchets à 80%

San-Francisco (Californie, Golden State, USA)

 Objectif « Zero waste »

Parlant de Montpellier, le quotidien Midi-Libre (23/12/2017) nous dit « Avec 282.243 habitants selon l’Insee, elle se hisse de 7e rang français en terme de population et gagne une place ». Jusqu’où ? Le trio de tête, Paris, Marseille, Lyon, est inaccessible. Toulouse, 4e devant Nice, confirme son statut de capitale régionale. Elle a doublé Strasbourg, pourtant siège d’importantes réunions du parlement européen ! Le même quotidien pose la question « Montpellier est-elle condamnée à rester le Poulidor de l’Occitanie ? derrière Toulouse et Nantes ? ». Si on peut discuter à l’infini et affirmer avec notre maire « Ce sera plus facile de solliciter des financements auprès de l’État », il est un domaine où nous ne brillons pas et où les subventions ne viendront plus, le domaine des déchets. Nous traînons une usine de tri-mécano-biologique calamiteuse (Amétyst), une décharge honnie (Castries) et nous alimentons une autre calamité, un incinérateur à ordures ménagères (OCREAL, Lunel) ! Pourtant, récemment, à la Foire Internationale de Montpellier il y avait la ville recordwomann en matière de traitement de déchets, San-Francisco.

La revue mensuelle « National Geographic » (janvier 2018, édition française) consacre un superbe reportage à « La ville à l’avant-garde …. où s’imagine le monde de demain. » ! A côté de l’« Université de Berkeley et de ses vingt deux prix Nobel », de ses 850.000 habitants (trois fois Montpellier), il y a la prouesse internationale, le top ! « Tout le monde vient voit la prouesse que la ville est en passe de réussir : atteindre le zéro déchet d’ici 2020. Une première mondiale. ».

Non, l’ODAM ne raconte pas de bêtises ni de mensonges. Cliquez ce lien et vous verrez le site de cette grande ville. A côté, nous sommes minables ! On nous a raconté des mensonges et on fait passer l’installation d’Amétyst pour un immense progrès ! Mensonges honteux !

San-Francisco recycle 80% de ses déchets ! Et nous ? Quel bilan ? Cette ville a commencé en 2012 !

Il y a à San-Francisco un tunnel de tri, « le plus grand tapis de tri d’Amérique du Nord, sorte de langue de 25 m ultrarapide qui s’engouffre dans la bouche béante d’une autre benne ». « Vu d’en haut, ce sont  des autoroutes de tapis … ». Je ne pense pas que le mensuel mente ! A Montpellier, a-t-on voulu nous cacher cette merveille ? Pourquoi le stand de San-Francisco à Montpellier nous a-t-il caché ce joyau : « San Francisco customers are serviced by three companies: Recology Sunset Scavenger, Recology Golden Gate, and Recology San Francisco. » A l’ère de l’internet, tout se sait et vite !

A quand un « Recology Clapas » ? Ou une augmentation des capacités de notre petit Démeter !

Si vous voulez vérifier, achetez la numéro spécial que nous vous indiquons. Bonne lecture.

Raymond GIMILIO
Président de l’ODAM

Le tri des recyclables à San-Francisco (selon National Geographic, janvier 2018, p. 31)

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Le président

Raymond  GIMILIO

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