Nous ne changeons pas de sigle

Nouveau logo carré

Info

Bien que le titre officiel de notre association déposé officiellement en préfecture soit maintenant « Observatoire Indépendant des Déchets et de l’Environnement de Montpellier-Métropole« , notre sigle demeure « ODAM« . L’AG l’a décidé.

Le Président
Raymond GIMILIO

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Halte au béton


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Un seul mot : Halte au béton !
Vous avez compris que nous sommes contre l’urbanisation à outrance.
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Evolution de l’ODAM

L’ODAM évolue vers l’OiDEAM. Le nouveau sigle qui sera soumis à une prochaine Assemblée générale (en préparation), intègre deux concepts :

  • le i de l’Indépendance, affirmant que nous ne sommes au service  exclusifs des citoyens et de nos adhérents, de personne d’autre que de l’intérêt général ;
  • le E d’Environnement, pour nous affirmer dans la globalité des problèmes qui se posent à notre territoire : l’agglomération, la communauté de communes de Montpellier dont on nous affirme qu’elle évoluer vers Montpellier-Métropole ;
  • une abeille butineuse car symbole de la nature menaçée. ;
  • un liseré vert encadrant le tout, rappelant discrètement notre engagement écologique-apolitique.

Une croissance démographique artificiellement provoquée et entretenue entraîne une bétonnisation de tous les terrains disponibles, une bulle immobilière qui grossit, grossit ! Du béton, de l’asphalte, dans des zones basses, inondables : nous dénonçons le projet OZ ! Dangereux, inutile, occupant des zones inondables ! Nous luttons contre l’impeméabilisation des sols, nous dénonçons.

Nous lançons l’alerte !

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Le Lanceur d’alerte

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Incinérateurs : une abomination

Fosse de réception OCREAL

Incinérer : étymologiquement, dit le Président Robert Clavijo du Collectif Inter-Associatif des Déchets de l’Hérault (CID-34), réduire en cendres. Nous empruntons à Dany Dietmann, maire de Manspach et Député Européen, une très belle énumération de ce qui entre dans la gueule des fours d’incinération :

  • des papiers,
  • des plastiques divers,
  • des matières fermentescibles {dont des boues de station d’épuration},
  • du bois,
  • des médicaments et des déchets hospitaliers,
  • des boites de produits chimiques usagés,
  • des piles,
  • des ampoules,
  • des contenants de peintures, d’encres, de pesticides,
  • etc.

Autant de produits qui dégagent, lors de leur combustion, une variété extraordinaire de substances diverses qui se recombinent, synthétisant de nouvelles molécules.
Le CID34 précise même que l’incinération produit plus de déchets qu’elle n’est censée en éliminer (Manifeste contre les incinérateurs).
Les eaux de lavage des fumées, les cendres et mâchefers en constituent la partie la plus visible. Les accumulations de dioxines et de divers furanes aux alentours des incinérateurs, les études épidémiologiques des cancérogénèses ne laissent plus de doute là-dessus. Le groupe associatif « Les Médecins Indépendants pour l’Environnement et la Santé (AMIES) » se battent autour de l’incinérateur de Lunel-Viel, avec les écologues et les écologistes, contre le maintien en activité de cette Installation Classée. Sans succès, puisque le Préfet de l’Hérault, en personne, a passé outre à la décision du tribunal administratif en signant un arrêté de prolongation de l’activité. Nous posons la question : quelle a été la sanction de l’exploitant qui n’est pas aux normes ?




Les déchets recyclables

Nous avons à Montpellier une unique usine de traitement des poubelles « vertes » (en réalité, leur couvercle est jaune) : le centre Demeter de Garosud. Ce centre est visité par de nombreux camions, en majorité des camions immatriculés en Espagne que nous avons vus, chargeant des ballots de carton, majoritairement de Barcelone.

Il semblerait que ces ballots de carton prennent la route d’un grand pays, la Chine, où une Sino-Américaine vient de créer des usines de recyclage produisant des papiers  glacés et cartons de haute qualité.




Convention d’Aarhus

Dans son livre « La terre : Trop belle pour mourir ».- Editions l’Harmattan, 2006 (pp. 93-94), M. Dany Dietmann, maire de Manspach et Député européen, donne une information importante pour tous ceux qui se battent contre le « déni de démocratie », particulièrement dans notre Agglomération. Nous en avons fait l’expérience : la moindre demande de communication sur un dossier d’usine ou d’aménagement, présentée à la Mairie ou à l’Agglo, se termine immanquablement par un recours à la Commission d’Accès à la Documentation Administrative, avec un retard de plusieurs mois pour prendre connaissance des informations. Souvent, il est trop tard ! Je cite : « … la France a adopté, le 25 juin 1998, avec 39 états, la Convention d’Aarhus, en application de l’article 10 de la déclaration de Rio de juin 1992. La transcription de cette convention dans la loi française n° 2002-285 fut votée le 28 février 2002 sous l’intitulé : « Approbation de la convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement ».

Le 28 février 2005, le Président Chirac  fait voter par l’Assemblée Nationale la Charte de l’Environnement qui introduit dans la législation française le principe de précaution.

Comment se fait-il que de nombreuses décisions de justice contre des décharges ou des ICPE (incinérateurs, …) restent lettre morte? On voit un Préfet passer outre une décision de justice pour maintenir en activité un incinérateur condamné! Quelle lutte de longue haleine ont mené les membres de l’Association «Entre mer et étangs» contre la décharge du Thôt et la réouverture des casiers des Jardins de Maguelonne. Défendez-vous, faites appliquer la loi!

Un Texte de loi : cliquez sur ce lien pour accéder au texte de loi  et sur son Décret d’Application.




Le tri mécanobiologique n’est pas un processus naturel

Le tri mécanobiologique méthanisation est une technique industrielle. Ce n’est pas un processus « naturel » mais un processus industriel, dangereux de surcroît. Le méthane produit en grande quantités peut exploser, au pire s’enflammer à la moindre étincelle.




Incendie dans un site de traitement de déchets

Le 4 novembre 2013, un incendie se déclarait dans l’usine de tri mécanobiologique-méthanisation de Fos-sur-Mer et détruisait presque entièrement cette unité, le feu ayant progressé jusqu’à la fosse de réception des ordures ménagères brutes commune avec l’incinérateur.




Vivre au Japon et trier ses déchets

Info

Le Journal franco-japonais ECE (journal fait avec les lecteurs) n° 63 nous présente, dans son article « Vivre au Japon » de Philippe Jolivet, le tri sélectif des ordures ménagères : « un modèle de conscience écologique ». Tout est passé en détail dans la famille Yamashita (nous résumons) dont 10 poubelles :

  • la buanderie où on stocke le verre,
  • les bouteilles en plastique dans un petit bac,
  • les boites de conserve vides,
  • les cartons ondulés en rouleaux bien ficelés,
  • les emballages en carton fin dans la cuisine,
  • un sac en plastique au-dessus de l’évier où l’on stocke les objets en plastique fin et les films en plastique et les barquettes en propylène,
  • un sac qui reçoit tout ce qui est en aluminium,
  • un sac à gauche de l’évier pour le tout-venant (papiers gras, chiffons, …)

Le journal Asahi Shibun, grand quotidien japonais, fournit des sacs en papier où on empile les journaux lus pliés en quatre et un petit carton pour stocker les revues.

Dans un emballage de lait vide, la maitresse de maison stocke les déchets fermentescibles (coquilles d’oeuf, épluchures, marc de café, feuilles de thé infusées,) ; elle va les déposer chaque matin sur le compost au fond du jardin. L’entretien du jardin permet de ramasser dans un sac herbes, branches, feuilles mortes, …

On découvre que la mairie du leu de résidence de la famille Yamashita (Fujisawa, à 60 km au sud de Tokyo) a fait parvenir à chaque foyer une brochure pour bien expliquer la façon de procéder au tri sélectif.  Figurent dans la brochure les dates et horaires de collecte pour chaque type de déchet trié.  Les gens se rendent au lieux de collecte. Pour les gros encombrants (les monstres), il faut payer une entreprise spécialisée pour le recyclage (70 à 80 &euros selon la taille et le poids).

Alors, peut-on en faire autant ici, dans l’Agglomération de Montpellier et devenir un exemple pour notre pays ? Nous avons déjà Manspach en Alsace et la Communauté de Communes des Portes d’Alsace. Mais il paraît que nous autres, gens du sud, sommes indisciplinés et indécrottables, selon un avis répandu chez nos décideurs. Nos décideurs qui n’ont pas la volonté politique bien chevillée au corps de procéder à l’éducation des citoyens et les démotivent en éloignat les ce traitement des déchets de leur lieu de production.

La conclusion de l’article de ECE (je résume) est que les Japonais sont attentifs aux régles de bonne conduite. Faut-il voir la marque du Shintoïsme et du « harae » ou le respect de la philosophie bouddhiste ?

Il faut dire que du côté des princes qui nous gouvernent, un récent incident nous a montré, qu’au plus haut niveau, il n’y avait pas beaucoup d’affinités avec la civilisation japonaise et son mode de vie. Pour nous, nous voyons dans l’expérience du traitement des déchets par les Japonais un signe encourageant et une voie à suivre.

Dans les années 1960-70, au plus fort de leur expansion économique, les incinérateurs étaient florissants au Japon. Les pouvoirs publics ont mis en place une remarquable organisation directive, certes, mais efficace à laquelle a adhéré le peuple japonais.

Pouvons nous souligner ici le rôle important de l’éducation à tous les niveaux de formation pour faire des citoyens responsables et non des assistés :

  • au niveau de notre jeunesse (dans les écoles et les centres de vacances et camps, …),
  • au niveau de la vie quotidiennes avec une politique contractuelle (les syndics d’immeubles, les associations de quartiers, à l’image de ce qui se fait chez nos voisins catalans (gens du sud s’il en est) et des ambassadeurs du tri pour accompagner, …

Si, ce n’est pas une utopie, c’est un objectif réaliste et citoyen. Il faut une volonté politique pour mettre en oeuvre des principes simples. Des emplois sont à la clef dans toute la chaîne du tri et du recyclage.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Récupération-recyclage des cartons et papiers

Info

Nous avons à Montpellier une unique usine de traitement des poubelles « vertes » (en réalité, leur couvercle est jaune) : le centre Demeter de Garosud. Ce centre est visité par de nombreux camions, en majorité des camions immatriculés en Espagne, majoritairement de Barceloneque, que nous avons vus, chargeant des ballots de carton, .

Il semblerait que ces ballots de carton prennent la route d’un grand pays, la Chine, où une Sino-Américaine vient de créer des usines de recyclage produisant des papiers  glacés et cartons de haute qualité. Ces produits reviennent chez nous ensuite.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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