La convention d’Aarhus

Info : article revu le 24/01/2022

Dans son livre « La terre : Trop belle pour mourir ».- Editions l’Harmattan, 2006 (pp. 93-94), M. Dany Dietmann, maire de Manspach et Député européen, donne une information importante pour tous ceux qui se battent contre le « déni de démocratie », particulièrement dans notre Agglomération. Nous en avons fait l’expérience : la moindre demande de communication sur un dossier d’usine ou d’aménagement, présentée à la Mairie ou à l’Agglo, se termine immanquablement par un recours à la Commission d’Accès à la Documentation Adminstrative, avec un retard de plusieurs mois pour prendre connaissance des informations. Souvent, il est trop tard ! Je cite : « … la France a adopté, le 25 juin 1998, avec 39 états, la Convention d’Aarhus, en application de l’article 10 de la déclaration de Rio de juin 1992. La transcription de cette convention dans la loi française n° 2002-285 fut votée le 28 février 2002 sous l’intitulé : « Approbation de la convention sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement ».

Le 28 février 2005, le Président Chirac  fait voter par l’Assemblée Nationale la Charte de l’Environnement qui introduit dans la législation française le principe de précaution.

Comment se fait-il que de nombreuses décisions de justice contre des décharges ou des ICPE (incinérateurs, …) restent lettre morte? On voit un Préfet passer outre une décision de justice pour maintenir en activité un incinérateur condamné! Quelle lutte de longue haleine ont mené les membres de l’Association «Entre mer et étangs» contre la décharge du Thôt et la réouverture des casiers des Jardins de Maguelonne. Défendez-vous, faites appliquer la loi !

Décharge du Thôt en 2020 côté Jardins de Maguelonne

UnTexte de loi : cliquez sur ce lien pour accéder au texte de loi  et sur son Décret d’Application.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Assainissement : un monstrueux gaspillage

La raréfaction des ressources en eau potable dans notre région amène certains décideurs à effectuer des recherches tous azimuts dont les effets sont parfois fâcheux ! Nous observons que cette quête technocratique ne s’embarasse pas de scrupules écologiques. On fore, on creuse, on pompe et on voit le lit de nos fleuves s’assécher tôt dans la saison : surprise, surprise ! Et les pluies de septembre qui n’arrivent pas, Monsieur Météo « aye-aye-aye que calor, aye-aye-aye qu’il fait chaud  ! ». Et pendant ce temps là, rien n’est fait pour récupérer l’eau qui fut douce et qui nous manque tant. Deux problèmes se posent : le traitement des eaux usées et la récupération des eaux pluviales.

Pour les eaux pluviales, le problème n’est pas compliqué : il faut les collecter dans un réseau spécialisé, séparé de celui des eaux usées et les conduire vers des réserves (lacs collinaires, étangs, réservoirs, …) où nous pourrons les pomper ensuite et les mettre à disposition des usagers pour l’irrigation.

Les eaux usées ont été d’abord des eaux douces de qualité potable, ayant transité par divers usages qui les ont polluées et transformées en eaux usées, un déchet empoisonnant et empoisonné ! Il faut d’abord les épurer avant de les rejeter dans le milieu naturel. Celà représente pour l’Agglomération de Montpellier des millions de mètres cubes qui sont mêlés aux eaux pluviales car notre agglomération, mis à part quelques trop rares endroits, ne pratique pas la collecte séparative des eaux (séparation des eaux pluviales et des eaux usées). De plus, le système est conçu pour recueillir les effluents des villages et villes de l’Agglo et les centraliser, à travers un vaste et coûteux réseau de canalisations, vers une unique station d’épuration aux doux nom de Néréide : Maera ! Donc, on mélange de l’eau facile à épurer (l’eau des pluies) avec de l’eau usée et lourdement polluée de nos déjections. On épure à 90 % (ou 93%), on crie cocorico (on est surdoués à Montpellier !) et on évacue ces millions de mètres cubes d’eau douce vers l’eau salée de la Grande bleue ! Un scandale, une perte colossale d’eau recyclable et réutilisable, outre que celà pollue avec les 10% (ou 7%) non-épurés !

Dans les communautés de communes voisines, chez nos voisins du Gard ou à Manspach en Alsace, on a conservé les petites stations d’épuration de villages et, surtout, on les a AMELIOREES. Par des procédés ECOLOGIQUES véritables. Pas de centralisation vers des méga-usines génératrices de super-écoprofits pour leurs exploitants, mais une application du principe de subsidiarité : le traitement des déchets au plus prés de leur lieu de production ! Le traitement par lombriciens ou par roselières (réseau de racines de roseaux) donne une eau douce utilisable en agriculture raisonnée, pour arroser. On recycle et on récupère. On ne répètera pas assez et on n’enfoncera pas assez le clou).

Il faudra taper, taper, taper …

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le retour du site ODAM

Info

Bonjour à ceux qui viennent nous rendre visite. Ce lundi 1er avril 2019 (ce n’est pas une blague), le site a redémarré avec une copie neuve du CMS Guppy 5.02.08.

Un peu de patience, nous travaillons à remettre tout en place, suite à ce qui pourrait être un piratage de notre espace serveur.

Cordialement.

La remontada, nous reconstruisons

Nous sommes de retour, le rechargement du site se fait à partir des éléments les plus récents.

Révision du 24/01/2022 ; nous migrons le site manuellement vers WordPress.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Le tri des déchets totalement absent de la campagne


Dans un luxueux prospectus de format inhabituel (payé par qui ?), monsieur le maire-président-candidat nous fait part de ses 12 propositions. Il a résolument oublié de parler de sa politique catastrophique des déchets (déchets ménagers et eaux usées). L’ODAM fait partie du CIDES34 et se bat depuis 2004 pour un traitement écologique des déchets, rejoint par des citoyens qui connaissent le problème depuis plus de 40 ans.
Dans son programme-catalogue qui se veut écologiste, le candidat-maire-président promet de « raser gratis » avec tout ce qu’il aurait pu faire depuis plus de 6 ans. Il a oublié que nous n’avons cessé de faire des propositions alors qu’il était un des piliers du regime Frèche ! Son élection comme conseiller municipal remonte à 1996 (voir carrière politique). Il a eu le temps de mesurer, lui qui a une formation de biologiste (chirurgien-dentiste mutualiste) de mesurer l’inanité des procédés mis en oeuvre pour traiter les déchets solides et liquides de Montpellier (Amétyst, Maéra, Ocréal, Le Thöt, ISDND Castries, …) Son navire, une barcasse qui fait eau, risque de s’échouer. Il découvre tardivement l’écologie, dans une ville qui faisait de l’écologie sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, avec une faculté de médecine-pharmacie-odontologie remontant au Moyen-Age et récemment avec l’école de Botanique de Flahault, Emberger, Sauvage et un Centre de Recherches du CNRS, le CEPE, devenu le CEFE, un des plus importants centres de recherche en écologie de France. J’y ai été doctorant de 1967 à 1971.
Sur son prospectus grand format, le candidat a fait imprimer, en bas de la page centrale « Liste citoyenne, divers gauche et écologistes ». A gauche, sur la ligne, le sigle de PEFC et à droite, le sigle IMPRIM VERT. Ce sont des labels attribués à l’imprimerie qui a produit ces « flyers ». Ecologiste par imprégnation, par communication opportuniste car la mode est au vert ! C’est bien mais celà aurait été mieux si la transition écologique nous aurait évité l’usine Amétyst, Maera et sa canalisation en mer dans le Golfe d’Aigues-Mortes, l’alimentation d’une décharge baptisée ISDND à Castries, l’alimentation d’un incinéraeur OCREAL à Castries et maintenant le tourisme des déchets sortant d’Amétyst vers des sites plus ou moins inconnus et éloignés.
La solution, nous le martelons depuis plus de 15 ans : le tri citoyen à la source.
On ne s’improvise pas écologue, on le devient par ses études. On devient écologiste par découverte de l’enjeu majeur que constitue l’avenir de la planète. Ce que dit Monsieur le candidat aurait pu être fait déjà depuis longtemps. Très longtemps.

Raymond GIMILIO
Président ODAM

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Le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Traiter les eaux usées : la STEP

La raréfaction des ressources en eau potable dans notre région amène certains décideurs à effectuer des recherches tous azimuts dont les effets sont parfois fâcheux ! Nous observons que cette quête technocratique ne s’embarasse pas de scrupules écologiques. On fore, on creuse, on pompe et on voit le lit de nos fleuves s’assécher tôt dans la saison : surprise, surprise ! Et les pluies de septembre qui n’arrivent pas, Monsieur Météo « aye-aye-aye que calor, aye-aye-aye qu’il fait chaud  ! ». Et pendant ce temps là, rien n’est fait pour récupérer l’eau qui fut douce et qui nous manque tant. Deux problèmes se posent : le traitement des eaux usées et la récupération des eaux pluviales.

Pour les eaux pluviales, le problème n’est pas compliqué : il faut les collecter dans un réseau spécialisé, séparé de celui des eaux usées et les conduire vers des réserves (lacs collinaires, étangs, réservoirs, …) où nous pourrons les pomper ensuite et les mettre à disposition des usagers pour l’irrigation.

Les eaux usées ont été d’abord des eaux douces de qualité potable, ayant transité par divers usages qui les ont polluées et transformées en eaux usées, un déchet empoisonnant et empoisonné ! Il faut d’abord les épurer avant de les rejeter dans le milieu naturel. Celà représente pour l’Agglomération de Montpellier des millions de mètres cubes qui sont mêlés aux eaux pluviales car notre agglomération, mis à part quelques trop rares endroits, ne pratique pas la collecte séparative des eaux (séparation des eaux pluviales et des eaux usées). De plus, le système est conçu pour recueillir les effluents des villages et villes de l’Agglo et les centraliser, à travers un vaste et coûteux réseau de canalisations, vers une unique station d’épuration aux doux nom de Néréide : Maera ! Donc, on mélange de l’eau facile à épurer (l’eau des pluies) avec de l’eau usée et lourdement polluée de nos déjections. On épure à 90 % (ou 93%), on crie cocorico (on est surdoués à Montpellier !) et on évacue ces millions de mètres cubes d’eau douce vers l’eau salée de la Grande bleue ! Un scandale, une perte colossale d’eau recyclable et réutilisable, outre que celà pollue avec les 10% (ou 7%) non-épurés !

Dans les communautés de communes voisines, chez nos voisins du Gard ou à Manspach en Alsace, on a conservé les petites stations d’épuration de villages et, surtout, on les a AMELIOREES. Par des procédés ECOLOGIQUES véritables. Pas de centralisation vers des méga-usines génératrices de super-écoprofits pour leurs exploitants, mais une application du principe de subsidiarité : le traitement des déchets au plus prés de leur lieu de production ! Le traitement par lombriciens ou par roselières (réseau de racines de roseaux) donne une eau douce uilisable en agriculture raisonnée, pour arroser. On recycle et on récupère. On ne répètera pas assez et on n’enfoncera pas assez le clou).




La fausse bonne solution

Les déchets d’origine biologique (les biodéchets) doivent obligatoirement être séparés des autres déchets. En effet, ils fermentent et la co-fermentation produit des composés acides très corrosifs qui endommagent les autres déchets qui sont rendus impossibles à recycler.

Amétyst prétendait pouvoir séparer mécaniquement les déchets mélangés ayant subi cette co-fermentation en poubelle et désignés sous le nom de déchets résiduels (poubelle grise, gris foncé).

La nouvelle politique de la nouvelle équipe municipale-métropolitaine va interdire le mélange des bio-déchets triés que pratiquait cette usine (process Amétyst II). Les biodéchets vont être compostés en attendant que leur volume justifie la mise en route d’un méthaniseur puis deux (CR de la CSS du 1er juillet 2021).




On ferme le TMB et on reconvertit le site

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 Amétyst : lettre ouverte aux membres du Conseil de métropole

Depuis plus de 14 années, les associations de défense des citoyens, de l’environnement et de la santé de cette métropole n’ont cessé d’attirer l’attention des décideurs des différentes communautés de communes qui ont mis en œuvre la politique des déchets dont Montpellier-Méditerranée-Métropole est l’héritière et que vous avez, à l’exception de quelques membres de votre assemblée délibérante, avec validée. Nous avons sans cesse dénoncé cette politique, dans son ensemble.

En premier lieu, veuillez trouver un document technique et scientifique expliquant des différents procédés de traitement des ordures ménagères.

En second lieu, un document réfutant les arguments qui ont permis à trois commissaires enquêteurs de gruger un Préfet, son administration et une assemblée délibérante insouciants, indifférents ou complaisants. Ce document est complété par une publication de la revue « Harmonie » et sa réfutation établie par nos soins en nous basant sur la terminologie rigoureuse du premier document.

En troisième lieu, un document établi par le CNIID (Zero Waste France) faisant l’état des lieux de l’usine « Amétyst » en 2015, il y a 3 ans. Depuis, il n’y a eu guère d’amélioration.

Le Président de Montpellier-Méditerranée-Métropole continue de faire fausse route, mal conseillé. Il est temps de mettre en place une solution de transition tenant compte de la loi de transition économique pour la croissance verte. Il faut relever ce défi avant la fin de la DSP et arriver :

à réduire le volume des déchets non-triés qualifiés à tort de résiduels (OMR)

  •  à arrêter progressivement le tri mécanobiologique d’Amétyst, remplacé par une véritable méthanisation de bio-déchets produisant un vrai compost et non du stabilisat d’OMR,
  • à mettre en place une collecte séparative de bio-déchets basée sur un matériel véritablement adapté (compostainer), mettant là, enfin !, un coup d’arrêt aux puanteurs de Montpellier-Garosud et de Castries-Carrière GSM,
  • à faire de Montpellier-Méditerranée-Métropole un véritable leader écologique digne de ses scientifiques et du nouveau plan régional de prévention et de gestion des déchets, par une reconversion de l’usine et une ré-utilisation du site,
  • à mettre fin à la gabegie financière et au fiasco économique et technique et remplacer une taxe injuste  par une redevance incitative basée sur les déchets réellement produits.

Nos associations, héritières du Collectif Inter-associatif de l’Hérault (CID34), fédérées au sein du nouveau CIDES34, sont là pour vous rencontrer et vous aider à défendre un projet vraiment « Zéro déchets zéro gaspillage ».

Veuillez croire, Mesdames-Messieurs, à l’assurance de notre meilleure considération.

Le CA de l’ODAM

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Les lombrics à l’oeuvre à Combaillaux

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Article modifié le 13 septembre 2008. Revu le 28 novembre 2013.

Combaillaux, sympathique petit village de la Communauté de Communes du Pic-Saint-Loup possède une réalisation intéressante : une lombri-station pour l’épuration des eaux usées. Bof, direz-vous, des lombrics, quelle galéjade ! Non ! C’est écologique et çà fonctionne, cela a même été en partie financé par l’Europe (tout le monde ne peut pas en dire autant). Cliquez sur l’image ci-dessous de l’accueil du site de Combaillaux Lombri-station » ci-dessous pour y accèder. Vous trouverez un site agréable à parcourir, bien documenté sur lequel vous découvrirez tous les partenaires et tout le fonctionnement de ce procédé. Cliquez sur l’image.

Accueil Combaillaux

C’est un site pilote de traitement biologique des eaux usées. Ce matin, 10 septembre 2008, à 11h, j’y étais. Cadre agréable, en bord de rivière, propre, sans aucune odeur. En effet, la station déverse dans un cours d’eau qui alimente les étangs de notre littoral et met un point d’honneur à ne déverser que des eaux de « qualité baignade ». Braves petites bestioles ! Ce n’est pas comme Maera qui déverse en mer, au large, des eaux insuffisamment épurées pour bénéficier de l’appellation « eaux de baignade ».

Le site de Combaillaux est ouvert à la visite tous les vendredis après-midi. Se renseigner auprès de la Mairie.

Notre site ODAM vous convient-il ? Les informations qu’il apporte vous sont-elles utiles ? Soutenez notre action. Adhérez à l’ODAM ou laissez une réaction ci-dessous.

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Le président

Raymond  GIMILIO

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Communiqué de presse

Communiqué 

Adressé aux médias de Montpellier-M-Métropole .

Madame, Monsieur le rédacteur en chef, 

Le 15 septembre est la journée mondiale des déchets.

Pour les associations réunies dans le collectif CIDES34 qui suivent le traitement des déchets dans la métropole de Montpellier, c’est une journée noire.

Nous avons la métropole qui paie le plus cher pour ses déchets, pour un maximum de pollution et un minimum de valorisation.
Il faut en chercher la raison dans le claquement de porte de Nicolas Hulot : le poids des lobbies industriels et financiers à but lucratif.
Il est considérable dans ce domaine, car les plus grandes multinationales en matière de traitement sont françaises.
Les lobbies industriels et financiers assiègent le pouvoir politique au demeurant souvent complaisant.
Il en résulte ce qui se fait de plus démonstratif dans le genre : la méga-usine Amétyst à Montpellier.
La plus grande de France, d’Europe même avec ce process industriel. Elle est chère et polluante.

  • Qui connait le fonctionnement de l’usine Ametyst ?
  • Qui sait à  Montpellier qu’elle remélange les déchets triés ?
  • Qui sait que la loi interdit ce remélange ?
  • Que fait la préfecture face à  cet état de fait ?

Nicolas Hulot appelle à une mobilisation citoyenne, nous sommes là !
Malheureusement, les lobbies industriels sont aussi beaucoup plus proches de nos élus, avec comme arme supplémentaire récente, la loi sur le secret des affaires voulue par le chef de l’état.

Cette loi est un véritable contre-feu opposé aux lanceurs d’alerte.

Alors durant cette journée, ramassons les ordures trouvées dans la nature. Mais que cela ne nous donne pas bonne conscience tant que nous n’obligerons pas nos politiques à  changer de paradigme.

Gardons à  l’esprit que ce sujet condense toutes les entraves aux démarches écologiques dans une société ultra libérale dominée par les lobbies industriels et financiers, à but lucratif. Et cela pour aboutir in fine à  une démission lamentable de la puissance publique.

 Pour le CIDES34,
 François VASQUEZ

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Validé le webmaster

Raymond  GIMILIO

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Amétyst : 10 ans, dix de trop

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 L’USINE DE TRI MECA NIQUE METHANISATION « AMETYST » A 10 ANS
« soit DIX ANS DE TROP »

La gestion des déchets est un dossier accablant pour les Collectivités locales, ce sont des promesses non tenues, un échec  technique, environnemental et financier, dangereux pour la santé des habitants et des personnels des entreprises de proximité. 

 Aujourd’hui les citoyens  en ont assez de la politique catastrophique  et de toutes les contre-performances depuis plus de 50 ans sur la gestion de nos déchets par Montpellier/District/Agglomération/Métropole.

Est-ce un problème  d’une incompétence  chronique, de mauvaise foi persistante  ou bien les deux ?

Faut-il y voir aussi une mauvaise connaissance des dossiers environnementaux par les élus des oppositions qui ne prennent pas suffisamment en compte ces problématiques ?

Recycler 50 % des déchets ménagers d’ici à 2020 :  L’ objectif  fixé par l’Union européenne en 2008  semble, aujourd’hui,  totalement hors de portée  pour  la France (mauvais élève de l’Europe) et de la Métropole de Montpellier (mauvais élève de la France).

Par ailleurs, le Programme National de Prévention des Déchets 2014 – 2020 se mobilise pour contribuer à atteindre les nouveaux objectifs de la politique Déchets fixés par la LTECV (Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte, LOI n° 2015-992 du 17 août 2015) , et notamment la réduction de la production de déchets, en particulier la baisse de 10% de la production de déchets ménagers et assimilés par habitant de 2010 à 2020, réduire de 50 % les déchets admis en installations de stockage  à 2025, porter à 65 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique en 2025, recycler 70 % des déchets du BTP en 2020.

Des coûts qui explosent pour les consommateurs  avec une fiscalité , TEOM (Taxe d’enlèvement des Ordures Ménagères) la plus injuste de toutes les Taxes. Toutes ces déficiences coûtent de plus en plus cher aux foyers françaisCes derniers ont vu leur facturation pour le traitement de leurs déchets (sous forme de taxes notamment et indirectement sur les prix des produits soumis à la REP ( responsabilité élargie du producteur ) ont considérablement augmenter, passant de 5,25 à 6,5 milliards d’euros par an entre 2008 et 2012.

A noter également la dégradation et la réduction des services de la collectes des déchets et la suppression de la collecte des produits verts (ramassage des végétaux).

Après 40 années de démocratie citoyenne bafouée (aucune écoute par les élus), quel est le bilan aujourd’hui ?

1965 – 2008, c’est 43 ans d’une décharge du THÔT (Lattes) avec sa gestion catastrophique et irresponsable.

juillet 2008 à juillet 2018, c’est 10 ans  avec une usine très onéreuse, polluante, surdimensionnée, implantée par erreur de jugement en zone d’habitations. Elle a été imposée par l’agglomération contre l’avis des riverains et des associations environnementales avec des résultats d’exploitation non conformes aux objectifs annoncés et une situation financière calamiteuse. Malgré ces connaissances Montpellier Métropole signe une DSP(délégation de service public) de 150 millions d’euros pour 10 ans au bénéfice du délégataire (citoyens à vos portefeuilles…).  on constate par ailleurs que la métropole est incapable de gérer et traiter ses propres déchets sur notre territoire  avec une usine « AMETYST » qui n’est pas une alternative à l’enfouissement ni à l’incinération. Après une saturation prématurée et polluante de l’installation de stockage des déchets non dangereux à CASTRIES, elle exporte une partie de ses déchets, soit 48 000 tonnes en 2015 hors du Département de l’Hérault, vers le Gard, l’AUDE, les Bouches du Rhône. Les refus incinérables (Lunel-Viel) sont adressés à l’unité d’incinération de CALCE (66).

Les différents rapports de la cour des comptes confirment  toutes nos observations et revendications sur des points très importants des problématiques d’AMETYST, à savoir :

  1. « Un dérapage financier » sur le coût de construction et les différents travaux d’amélioration..
  2. Environnement dégradé  et dangereux pour la santé des riverains de Garosud.
  3. Des soupçons à  l’octroi d’un avantage injustifié de l’exploitant par l’agglomération de Montpellier ?
  4. Une opacité financière récurrente sur les rémunérations du délégataire par l’agglomération et la Métropole ?
  5. Son procédé de fonctionnement (ajout de fermentescibles  et/ou de produits verts) qui  n’est pas  conforme  avec le  code  de  l’environnement  (l’article d.543-226-1). Un procédé  industriel  qui ne  respecte pas  la  norme environnementale  qui interdit,  depuis le 1er juillet 2016,  de  mélanger  des  biodéchets  triés  par  leur producteur  ou  détenteur  avec d’autres  déchets  n’ayant  pas fait l’objet  d’un même tri.

Coût de gestion et de traitement des déchets en 2016 :

636 Millions d’euros, c’est Le résultat cumulé des recettes de fonctionnement et d’investissement en 2016.

73,8 Millions d’euros afin d’assurer la collecte, le transport et le traitement des déchets pour 31 Communes comprenant 426 526 habitants.

On ne nous dit pas tout : Le saviez-vous ?

Alors que la loi l’interdit, la Métropole de Montpellier a encaissé 1,5 Million d’euros (part de recettes indus) sur le montant encaissé de notre TEOM pour l’année 2016…(source : journal Capital juin 2018)

La création d’un système zéro gaspillage, zéro déchet coûte moins cher :

En triant les déchets organiques d’un côté, les recyclables de l’autre et les autres déchets ensuite, vous pouvez tout d’abord réaliser des économies en adaptant la collecte : les premiers doivent être ramassés régulièrement, mais les autres, qui sont « secs », ne pourrissent pas, ne sentent donc pas et peuvent être ramassés moins souvent. Il faut pour cela mettre en place des mesures d’incitation pour les habitants : plus vous jetez, plus vous payez, et donc plus vous recyclez, moins vous payez.

San Fransisco (850 000 habitants) atteint 80% de recyclage de ses déchets et vise le 100% pour 2020… Milan (1,4 Millions d’habitants) suit le pas…

L’Allemagne est en tête de l’Europe pour son Taux de recyclage des déchets ménagers (et assimilés) avec 66,1%, la France avec 39,5% se classe 14ième (Source : Ademe, année 2015).

Que fait Montpellier Métropole pour la réduction et le traitement de ses déchets ?

Les retours d’expériences des usines de TRI MECANO-BIOLOGIQUES en France et en Europe sont tous négatifs et/ou stoppés. Il est donc urgent de demander la fermeture du procédé de tri mécano-biologique de l’usine AMETYST de Montpellier Métropole et rendre obligatoire le tri à la source (avec un accompagnement aux gestes de tri citoyen et le mode d’emploi) et de traiter séparément tous les fermentescibles et produits verts .

 

Lattes le 9 Juillet 2018

pour le CA de l’ODAM
Jacky CHANTON

Secrétaire du CIDES-34 ( Collectif Inter-associations citoyennes des Déchets, de l’Environnement et de la Santé )

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